Dernière mise à jour le 4 février 2019.
Leopold Louis DE VETTER / 1814893
adresse
Né le 25 décembre 1908 à Schaerbeek, Bruxelles, Belgique / † ?
Sergent, RAF Bomber Command, 640 Squadron, mitrailleur dorsal
Lieu d'atterrissage : en Eure-et-Loir, France.
Fairey Aviation Halifax LK866, C8-L,abattu dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 lors d’une mission sur les installations ferroviaires de Versailles.
Ecrasé près du Chemin de Boigneville à Soulaires, à 11 km au NE de Chartres, Eure-et-Loir, France.BR>
Durée : 8 semaines.
Camps Marathon : Fréteval.
Rapports d’évasion SPG 3348/171 et 3350/1283 (non disponibles).
Le Halifax décolle de Leconfield le 8 juin à 00h24. Selon un rapport de Léopold De Vetter, durant le vol de retour, leur appareil a été attaqué par des chasseurs, qui mettent le feu à la base du fuselage. Les moteurs continuent à fonctionner mais l’intercom est hors d’usage. Le pilote Hamilton donne l’ordre d’évacuer l’avion.
Deux hommes seront tués : le pilote P/Offr Ian Mackenzie Hamilton, 23 ans, et le mitrailleur arrière Sgt John William Lane, 20 ans. Ils reposent tous deux au cimetière communal de Soulaires, Eure-et-Loir, France.
Quatre membres de l’équipage seront faits prisonniers : le bombardier F/Sgt Alexander C. Noble (d’abord évadé, mais arrêté à Paris le 21 juin 1944, puis emprisonné à Fresnes, Mainz et Wiesbaden avant d’être interné au Stalag Luft 1 à Barth – prisonnier n° 5295), le mécanicien Sgt Andrew Rowe (arrêté après s’être d’abord évadé, il est passé par le camp de Buchenwald avant d’être interné au Stalag Luft 3 à Sagan/Zagan en Pologne – prisonnier n° 8115), l’opérateur radio Sgt Ivan L. Horler (initialement évadé mais arrêté à Paris le 15 juin 1944 et interné au Stalag Luft 1 à Barth) et le navigateur F/Offr Harold D. Bastable RCAF (initialement évadé, caché entre autres par Michel BLAISE mais arrêté à Paris le 19 juillet 1944, passé par la Prison de Fresnes, puis interné à Buchenwald pendant plus de trois mois avant d’aller au Stalag Luft 3 à Sagan/Zagan en Pologne, où, ultérieurement atteint de pneumonie il sera soigné dans l’hôpital du camp jusqu’au début janvier 1945 – prisonnier n° 8927).
Noble, Horler et Bastable tombèrent dans le piège de l'agent français de la Gestapo Jacques Désoubrie, aidé de sa maîtresse Marie-Antoinette ORSINI, qui avait fait croire à Raymond PICOURT, pharmacien au 15 Avenue Jehan de Beauce, près de la gare à Chartres, qu’il pourrait l’aider à mettre les évadés en sécurité.
Également aidé par Raymond PICOURT, mais avant que Désoubrie n’infiltre son réseau, le Belge Léopold De Vetter arrivera au camp de Fréteval près de Châteaudun où il sera libéré le 13 août par des troupes américaines. Il est interviewé le 16 août 1944 par l’IS9.