Dernière mise à jour le 8 juin 2018.
Harold Elton SMITH / O-690728
Mayport, Pennsylvanie
Né le 05 décembre 1919 à Knox, Clarion County, Pennsylvanie, USA / † 16 août 1976 à Washington, Washington County, Pennsylvanie, USA
2 Lt, USAAF 448 Bomber Group 714 Bomber Squadron, navigateur
Atterri au Nord-Est de Chimay, Chimay-le-Petit
Boeing Liberator B-24, n° série 41-28599, abattu le 30 décembre 1943 lors d'une mission sur Ludwigshafen.
écrasé à Cul-des-Sarts, Belgique
Durée : 8 mois.
Libéré à Waterloo
Rapport de perte d'équipage MACR 4177. Rapport d'évasion E&E 1851.
Il est du même équipage que Benjamin Ochart et Raymond Junkin. Le pilote Abraham J. Kittredge, le copilote Edward A. Fox et le radio Kenneth H. DeSoto sont tués. Le mécanicien Harry L. Harris est arrêté et interné au Stalag 9C à Bad Sulza. Les trois autres mitrailleurs Clinton D. Stackhouse, Stanley Malamut et James C. Hussong sont blessés et saufs. Stackhouse et Malamut seront fait prisonniers également et internés au Stalag Luft 4 à Gross-Tychow. Le Sgt Hussong, quant à lui, sera évacué via les Pyrénées et se retrouvera à Sort en février 1944 (son rapport d'évasion = E&E 407).
Smith atterrit le 30 décembre 1943 vers 11 h 45 au Nord-Est de Chimay, selon son rapport. En fait, il est recueilli par, Louis CORBINAIS, douanier français travaillant pendant la guerre à Fligny dans les Ardennes, "sur la route d'Auge à Fligny. Sauvetage d'un parachutiste américain. Habillé ce dernier en douanier, et mis en lieu sûr". Le carnet du groupe de FFI cite également les noms de Leroux, Henaff, et Barbier.
Smith est signalé aidé à Signy-le-Petit par Henri BOUTEILLER, qui sera arrêté en avril 1944 pour motif d'aide aux aviateurs évadés.
Hébergé ensuite par le groupe de Georges AUQUIER, industriel membre de l'A.S. - Zone IV - 22/Z4 et aidant à l'évasion d'aviateurs via le Front de l'Indépendance (Milices Patriotiques de Schaerbeek). Smith apparaît au carnet d'Henri NYS.
Il entre à EVA le 12 janvier avec Junkin et Ochart, remis par Camille LOMBA à Charles HOSTE et accueillis chez Georges HENEAUX et Juliette GHYSE au 102 Avenue des Hêtres Rouges à Stockel. Ils sont identifiés et photographiés chez Emile PULINCKX au 499 Chaussée de Louvain ce 12 janvier et HOSTE les conduit d'abord chez le Dr Albert PETITJEAN et Madeleine FRICOT au 71 Rue Antoine Bréart à Saint-Gilles, avant de les laisser chez Georges HENEAUX, au 102 Avenue des Hêtres Rouges à Stockel jusqu'au 11 février. Jean PORTZENHEIM sera son officier welfare à EVA. Smith sort de chez EVA le 11 février 44. HENEAUX déclare les avoir reçus tous trois de "Hubert" (M. DELPIERRE du Boulevard de Smet de Nayer) et les avoir logés du 12 janvier au 11 février. Sur ordre de M. DELPIERRE, Georges HENEAUX les conduit chez un directeur du Moniteur Belge au 40 Rue de Louvain. HENEAUX précise que Ochart avait été logé, lui, chez le Dr PETITJEAN, arrêté au début mars 1944.
Le 12 février, Smith, Junkin et Ochart sont réunis aux bâtiments du Moniteur Belge au 40 Rue de Louvain et conduits par Théo JANSSENS à l'hôtel Léopold III à la Rue des Croisades à Bruxelles, tenu par René MERTENS pour y être pris par un certain VAN VLIET, qui ne vient pas. René et Nelly MERTENS les conduisent le même jour chez Robert SWANNET au 12 Quai du Commerce, où ils restent 5 jours.
Le 17 février, MERTENS les garde chez lui au 15 Rue Jennaert à Molenbeek-Saint-Jean jusqu'au 27. Robert SWANNET les reprend jusqu'au 26 mars. Ils sont alors conduits chez Guillaume DEBAST, exploitant du "Zinc" qui les prend chez lui au 45/47 Rue (Emile Maus ?) Henri Maus à Bruxelles. Mais ce dernier trouve trop dangereux de les loger chez lui.
Le dossier de Louise KNOPS explique que M. Georges VANDER ELST "Charles Lambert" de Zéro demande à Louise KNOPS de prendre en charge Smith, Junkin et Ochart (qui s'est sauvé le lendemain) et de les emmener chez Mme MAES, au 12 Rue du Commerce le 20 mars. Ochart était retourné d'initiative chez les personnes qui avaient demandé à le faire partir. Après une discussion avec deux autres personnes dont le patron du "zinc", au 12 Rue de la Bourse, Louise KNOPS lui remet les trois hommes, ayant constaté qu'ils seraient bien traités et ce, d'accord avec Anne BRUSSELMANS-MAGNEE.
Par l'intermédiaire de Gérard VAN ESLANDER qui les convoie, Smith et Junkin sont placés le 26 mars chez le couple Ferdinand VAN TUYCKOM et Thérèse JANSSENS au 45 Rue Jan Frans Decraen à Evere, tandis que Ochart est conduit par Théo JANSSENS chez une "Mlle Antoinette" (Antoinette KLEINHAUS, une anversoise résidant au 138 rue Guillaume Van Baelen, Bruxelles). Ochart . Le 29 mars, VAN ESLANDER reprend Junkin et Smith et les place chez Mme Irène DERIDEAUX épouse Henri DABE au 35 Rue Gray à Ixelles pour deux mois et demi. Ochart s'enfuit et on le perd à ce moment.
Deux mois et demi plus tard, ils restent deux jours au "Zinc" chez DEBAST puis encore deux jours chez Mme Thérèse VAN TUYCKOM-JANSSENS. Ils retournent chez Mme DABE qui a déménagé au 39 Rue de la Source à Uccle pendant 5 semaines. Irène DERIDEAUX déclare les avoir logés cette seconde fois à Rhode-Saint-Genèse. Durant son déménagement à Waterloo, Ray Junkin et Harold Smith ont été logés cinq jours chez Jean VAN DE WALLE au 108 Rue Vandenborght à Jette.
En fin juillet VAN ESLANDER les convoie chez Jean VAN DE WALLE. Après 6 jours, ils retournent chez Mme DABE, qui a encore déménagé à Waterloo, dans la villa de M. MERS. Elle les héberge jusqu'à la libération, le 08 septembre. Dans son rapport, Raymond Junkin donne également l'adresse du 6 Avenue Capart à Jette pour Irène DERIDEAUX-DABE.
Son signalement le dit de 1m80, yeux bleus, cheveux châtain foncé, teint pâle et signale l'oreille gauche écartée.
Il décède des suites d'un accident de voiture près de Washington en Pennsylvanie. Il est enterré au North Freedom Cemetery, Ringgold Township, Jefferson County, Pennsylvanie.
Merci à Romain Prioux pour les informations sur son arrière-grand-père Louis CORBINAIX.