Dernière mise à jour le 06 novembre 2011.
Douglas George WRIGHT / 16127319
5044 North Clark Street, Chicago, Illinois, USA.
Né le 23 mars 1923 / † ?
S/Sgt, USAAF 306 Bomber Group 368 Bomber Squadron, mitrailleur arrière.
Atterri à Blacourt près de Beauvais, Somme, France.
Boeing B-17 G Flying Fortress, 42-30163, BO-D, abattu le 06 septembre 1943 lors d'un raid sur Stutgart.
Ecrasé aux environs de Beauvais, France.
Durée : 10 semaines
Passage des Pyrénées : le 23 novembre 1943.
Rapport d'évasion E&E 262 disponible en ligne.
En revenant de Stutgart, Wright est occupé à faire feu et n'entend pas l'ordre de sauter. Il voit quatre parachutes s'ouvrir derrière lui. Il sort et saute de 6.000 m et ouvre son parachute immédiatement. Il atterrit dans un champ après avoir traversé des nuages de pluie. Il roule son parachute dans une haie et se dirige vers un village proche..
Douglas Wright reçoit de l'aide immédiatement à son atterrissage : une femme, Mme PETIT, l'attend derrière une clôture qu'il vient de franchir et lui indique où se cacher dans un fossé. Elle revient après 30 minutes en compagnie de sa fille et avec des vêtements civils. Elle le cache alors dans son jardin à Blacourt, en passant par Lachapelle-aux-pots. Le soir, il discute quelques minutes avec le mari qui est rentré. Il est alors invité à rentrer et se mettre au lit. Il y reste une semaine suite à un refroidissement sérieux. Il signale qu'il doit partir et elle contacte un jeune homme, "Henri", instituteur à Blacourt. Après promesse d'une aide et la visite de deux hommes qui emportent toutes ses affaires sauf son argent, il reste encore environ un mois chez les PETIT.
Gilbert THIBAULT de Auneil vient enfin le chercher le 08 novembre et l'emmène chez lui. Wright y passe une nuit et y rencontre John Connell et un Sgt Lloyd Fazier (?).
Ils sont conduits à Paris le lendemain, 09 novembre et vont manger au soir chez THIBAULT. Ils vont ensuite à une église où deux hommes les reprennent, dont un est pilote français. Ils sont conduit chez une grande et attractive femme brune qui emporte Frazier et Connel. Le pilote remet Wright au mari, qui le conduit chez un docteur où il dort une nuit.
Le mari revient au matin suivant avec un pilote et un copilote américains et les emmène chez un autre docteur. Celui-ci possède des appartements dans l'immeuble et laisse Wright avec un jeune Français. Ce dernier le conduit alors à l'appartement d'une Marcelle, qui vit avec sa mère. Il y demeure une semaine. Le jeune Français le reprend alors chez le premier docteur où la femme brune le reprend en charge. Elle lui fait rencontrer deux Américains dans le métro et ils vont à la gare où il retrouve John Connel. Une femme juive les guide en train.
A Bordeaux, Douglas Wright rejoint le groupe de Kenneth Rabson, Reginald Mantle et John Connell.
De Bordeaux, ils vont à Dax et y sont attendus par une autre femme, Denise HOUGET. Ils vont tous en vélo à Bayonne, et y passent la nuit dans un café, à l'auberge de Marthe VILLENAVE, épouse Mendiara. Le 21 vers 16 heures, ils en partent à vélo et ont un rendez-vous près de Biddaray, où deux passeurs les attendent.
Ils partent pour l'étape pyrénéenne vers 18hr15. Le groupe franchit par Larressore avec deux guides basques de Pierre ETCHEGOYEN dans le 73e passage de Comète. Wright donne 2.000 FF de sa trousse au réseau. Deux autres guides les rejoignent en cours de route. A 02 heures le 23 novembre, ils sont en Espagne. Wright remet aux guides le restant de l'argent de sa trousse d'évasion.
Ils restent dans une ferme jusque midi et demi. Accompagnés du fermier MIHURA, ils poursuivent la route jusque 17hr30. Ils passent la nuit suivante dans un autre ferme (très probablement Mortaleneko borda), et repartent le lendemain avec un autre guide. Un peu avant d'arriver à Donamarie, une voiture les prend jusque Madrid. Ils quittent Madrid le 01 décembre pour Gibraltar via San Rocque et La Linea. Wright y est interrogé le 02 décembre. Le 09, il part en avion et atterrit à Newquay en Angleterre le lendemain.