Dernière mise à jour le 16 juillet 2011.
Francis J. EVANS / 1284654
Angleterre.
W/O, RAF Fighter Command 541 PRU Coastal Command, pilote.
lieu d'atterrissage : Zélande néerlandaise, près de la frontière belge.
Supermarine Spitfire PR Mk XI, AB125, abattu à 10h58 le 10 février 1943 par l'Uffz. Rudolf Rauhaus du 6./JG1, lors d'une mission de Reconnaissance Photo sur Rotterdam.
Ecrasé vers 11h00 entre Heinkenszand et Ovezande, Zuidbeveland, Province de Zeeland, Pays-Bas.
Durée : 2 mois.
Arrêté : vers le 12 avril 43 en gare d'Austerlitz à Paris.
Rapport de libération (non exploité) SPG LIB/364.
Evans saute hors de son appareil près de la côte hollandaise. Il dit être tombé en Belgique. Bref, les marins locaux le cachent et l'habillent. Son intention est de marcher jusqu'en Espagne. Il se nourrit de ferme en ferme et franchit les Ardennes en faisant parfois de l'auto-stop.
Il parvient jusqu'aux envions de Sens en Yonne en mars, dans la famille de François CARROZ à Malay-le-Petit (Yonne). Ne sachant qu'en faire, la famille envoie leur fils prévenir le Dr BONNECAZE au 21 Rue de l'Épée à Sens de façon assez mystérieuse. Cette famille n'habite Malay que depuis peu et personne ne la connaît.
Le Dr Jean de LAREBEYRETTE, habitant 6 Rue des Vieilles Etuves à Sens, s'arrange avec l'entrepreneur local, Clotaire ALEXANDRE de la Rue d'Alsace Lorraine, et prévient Paris de venir prendre un aviateur.
Robert AYLE et Catherine JANOT viennent au rendez-vous fixé en pleine campagne, protégés par M. ALEXANDRE. Aucun incident ne se passant à l'interrogatoire, Evans est amené à Sens chez de LAREBEYETTE, où Robert AYLE lui établit de faux papiers. Ils y mangent. Il n'y a aucun train pour Paris le soir, et les médecins de la région ayant été perquisitionnés, Evans est emmené coucher au 5 Rue Pasteur à Sens, chez la femme de chambre du docteur. AYLE (et JANOT ?) est logé dans un hôtel senonnais. Le lendemain, ils partent tous à Paris.
A Paris, evans loge 5 à 6 semaines chez Catherine de BRUNEL, épouse JANOT, au 11 Avenue d'Eylau dans le VIIe. Son beau-père Gaston JANOT lui fournit du linge. Il est pris en charge par Robert AYLE et y rencontre John Curry. Il rencontre aussi le Français Jean Pradat, qui s'avère être un informateur de la Gestapo de la Rue des Saussaies.
Une semaine après l'arrestation de Gilbert Wright, il est guidé à la gare d'Austerlitz par Jean-François NOTHOMB et Jacques Schlösing. Tandis qu'il attend sur un quai de la Gare d'Austerlitz un train vers le Sud, il est arrêté par la Gestapo : Il disposait de faux papiers au même nom que Wright. A la question "Où sont vos camarades ?", il répond qu'il n'en a pas, et la fouille du train cesse.
Au retour de NOTHOMB, Robert AYLE va prévenir Catherine JANOT qu'elle doit immédiatement quitter sa maison après cette seconde arrestation d'un aviateur qui sortait de chez elle. Elle fait évacuer un jeune prisonnier anglais qui s'y trouvait et demande à John Curry, qui est chez les LAROMIGUIERE, de ne plus revenir chez elle. Elle part ensuite se réfugier chez les TINEL au 254 Boulevard Saint-Germain Paris VIIe.
Evans se retrouve en Allemagne, d'abord au Stalag Luft 6, ensuite au Stalag Luft 3. Prisonnier n° 312.
Voir une courte mention à son sujet à cette page (page 10, sous "June, 1943").