Dernière mise à jour le 4 août 2022.
Arthur Joseph HOLDEN ("Dick") / 1178754
201 Berners Street, dans le quartier de Lozells à Birmingham, Angleterre
Né le 28 novembre 1912 à Birmingham, Angleterre / † ?
Fl/Sgt, RAF Bomber Command 405 Squadron, radio
Atterri près de Aduard, au nord-ouest de Groningen, Pays-Bas
Avro V. Roe Lancaster MkIII, LM345, LQ-L touché par un chasseur Ju.88 dans la nuit du 27 au 28 septembre 1943 lors d'une mission sur Brunswick/Hannover.
Écrasé à environ 5 km de Groningen, dans la province du même nom, Pays-Bas.
Arrêté en France le 8 mai 44
Dossier sur la perte de l'appareil "K File n° 164" dans les AIR14 Records au Public Record Office, Kew, London. Ce Lancaster fut le premier perdu en opérations pour le 405 Squadron. Rapport LIB établi par Holden après sa libération : LIB Report WO344/147/2 et WO 208/3337/676 - date des interviews : le 30 août 1945.
Le Lancaster décolle de Gransten Lodge à 19h20. A environ 100 km de l’objectif, il est attaqué par un chasseur Ju88 dont les tirs endommagent le système hydraulique et mettent le feu au moteur n° 2. Le pilote, Squadron Leader Lloyd Emerson Logan, RCAF, étant parvenu à éteindre l’incendie, poursuit son vol vers Hannover avec le reste de la formation mais doit quitter celle-ci, perdant trop d’altitude. Il amorce un demi-tour à l’approche de l’objectif et bien qu’un autre moteur rende bientôt l’âme, le pilote réussit à maintenir l’appareil en vol. Perdant trop d’altitude et après qu’un troisième moteur se meure, le pilote donne l’ordre à l’équipage de se préparer à évacuer le Lancaster. Logan parvient à maintenir l’avion en vol et ce n’est qu’à l’approche de Groningen, à une hauteur d’environ 3000m, qu’il donne l’ordre de sauter rapidement.
Le bombardier, F/Sgt George Lawrence Watts saute en premier (il sera le seul à réussir son évasion – évacué vers l’Espagne via la ligne Dutch-Paris – rentre en Angleterre le 11 avril 1944 – SPG 3319/1874). Tous les autres seront fait prisonniers : Arthur Holden (la présente fiche) ; le mitrailleur dorsal Wilfred Gorman ; le mécanicien Frederick Boulter ; le pilote Lloyd Logan (qui était parvenu à s’évader après avoir été abattu comme copilote à bord du Halifax BB250 lors d’une mission les 11-12 mars 1943 – évacué via l’Espagne et Gibraltar ; rentré en Angleterre le 20 avril 1943 – SPG 3313/1174 – décoré de la DFC, Distinguished Flying Cross, pour son évasion réussie) ; les mitrailleurs P/Off Arnold Livesey et F/S W.D. Ridgeway.
Dans son rapport LIB, Holden indique que le 28 septembre, vers 3 heures du matin, alors qu’il marche vers Groningen, il rencontre Wilfred Gorman, qui avait perdu ses bottes en évacuant le Lancaster. Quelques heures plus tard, les deux hommes arrivent à la ferme de Seppe Renardus BOSCH (Weerum F21) à Aduard. BOSCH leur donne à manger, des vêtements civils et prend contact avec une organisation. Le même soir, deux hommes, dont un "PRINCE" environ 27 ans, arrivent avec des vélos. Les deux jeunes gens guident Holden et Gorman à vélo jusqu’à Groningen où ils restent loger une nuit chez Lambertus DIJKSTRA, Nieweweg 9. Le 29, "PRINCE" les conduit en voiture jusqu’à Hoogeveen. Holden déclare qu’ils sont restés 1 mois là, chez un "ALBERT, in a house numbered 126"… Il doit s’agir d’Albert VAN AALDEREN repris à la liste des Helpers néerlandais au 129 Hoofdstraat à Hoogeveen. Holden le décrit comme un menuisier âgé d’environ 50 ans. Durant leur séjour là, "PRINCE" leur apporte encore des vêtements, promettant de revenir. Comme il ne réapparaît pas, "ALBERT" les met en contact avec un autre membre de l’organisation, un étudiant d’environ 20 ans, "BILL"…
Le 29 octobre (date selon Holden), "BILL" arrive avec une jeune fille qui leur apporte des tickets de train. Holden et Gorman prennent un train de Hoogeveen jusqu’à Tilburg. A Tilburg, ils revoient "BILL" à l’Hôtel de la Gare, en présence de 2 aviateurs américains. Les 4 évadés sont alors conduits en voiture par "BILL" jusqu’à une cabane dans un bois à environ 7 km à l’extérieur de Tilburg et où ils passent la nuit. Holden déclare qu’après que Gorman et lui aient traversé la frontière avec "BILL", ils ont marché en Belgique pendant environ 8km jusqu’à rencontrer un autre hollandais (non identifié, comme beaucoup d’autres de leurs Helpers). Ce dernier et "BILL" les (nous comprenons Holden et Gorman) conduisent en taxi jusqu’à Anvers / Antwerpen. "BILL" leur apporte ensuite des tickets de train et les deux hollandais les accompagnent en train jusqu’à Bruxelles où ils les mènent à l’appartement d’une dame parlant parfaitement l’anglais avant de repartir vers les Pays-Bas.
D’autres archives mentionnent que Holden (et donc Gorman avec lui…) ont été passés de Hollande en Belgique par le gendarme hollandais Karst SMIT, arrivant à Bruxelles le 27 octobre (le 29 selon Holden), Holden étant ensuite guidé par "Pitou", (alias de Pierre JACQUES de DIXMUDE), chez Élise Françoise CHABOT (et sa fille Élise-Charlotte AMBACH) au 4 Rue Jules Lejeune à Ixelles.
Le 27 octobre, guidés dans Bruxelles par Ernest VAN MOORLEGHEM et réceptionnés à EVA par Charles HOSTE et Prosper SPILLIAERT, Holden, Gorman et Robert De Ghetto sont conduits le même jour par Charles HOSTE chez Maurice OLDERS et son épouse Yvonne PELERIN au 187 Rue des Tanneurs à Bruxelles.
Holden a été soigné du 27 au 30 octobre par Yvonne DE MEULENAERE, infirmière à l’Hôpital de Schaerbeek.
Le 30 octobre 1943, il est évacué par Gaston MATTHYS vers Paul HELLEMANS qui travaille alors pour la ligne Félix. Le rapport LIB de Holden indique qu’après une nuit passée dans l’appartement de la dame parlant parfaitement l’anglais, le fils de celle-ci les mène le 31 octobre à un autre endroit à Bruxelles où ils rencontrent un autre homme, non identifié. L’homme les mène chez Alphonse CAUTAERTS, marchand de fruits au 54b Rue de l’Aqueduc à Saint-Gilles où on les prend en photo et ils reçoivent un repas. Un jeune garçon les emmène alors en tram jusqu’à une maison à environ 3km de là, chez une corsetière (non-identifiée) chez qui ils logent six jours. Le 7 novembre (rapport de Holden), Holden et Gorman sont séparés, Holden étant mené "en train" (ce doit être en tram) par Paul HELLEMANS ("150 Rue Royale, Bruxelles") jusqu’à une maison appartenant à une Anglaise, Mme GRAUX, dont le mari aurait été à la tête des Chemins de Fer Belges. La liste des Helpers belges reprend Frances Nancy GRAUX au 48 Rue Saint-Bernard à Saint-Gilles. Confirmation dans l’Almanach de Bruxelles pour 1939, qui reprend à cette adresse L. GRAUX, ingénieur… Holden reste loger chez Mme GRAUX pendant 14 jours et le 21 novembre, HELLEMANS y passe avec Gorman, remet une carte d’identité à Holden et déclare qu’ils partiront le même soir en train pour la France.
A 17h00 le 21 novembre, Holden et Gorman quittent la maison de Mme GRAUX et sont confiés par HELLEMANS au bout de la rue à leur guide (il ou elle ?) qui leur achète des tickets de train et monte avec eux à bord d’un train dont Holden ignore la destination. Après un trajet d’environ 2h½, ils descendent à une gare près de la frontière française où leur guide les mène à un café, où ils passent la nuit. Le propriétaire du café (non identifié) soudoie le garde à la frontière et ils peuvent la franchir sans problème. Le cafetier les conduit jusqu’à une usine à Tourcoing, où Holden et Gorman rencontrent "FELIX", chef d’une organisation locale. Après 2 heures ils sont confiés à un agent d’assurances qui leur remet des cartes d’identité françaises et les guide à pied jusqu’à la maison de Madame RAMMAERT (épouse d’Henri-Emile RAMMAERT) au 29 Rue de Riga à Tourcoing. Il déclare être resté (avec Gorman) jusqu’au 30 décembre, attendant d’être menés à Paris. Le Lt Frank Mitchell rapporte dans son rapport d’évasion qu’il avait rencontré Holden, Gorman, Sundlun, Lorch et King (voir ci-dessous) dans une église à Lille. Holden ne fait aucune mention dans son propre rapport d’un passage par Lille.
Le 30 décembre, l’agent d’assurances passe chez RAMMAERT et leur remet des tickets de train pour Paris. Holden signale que Gorman et lui voyagent en compagnie d’officiers américains de l’USAAF "Sunland, F. Mitchell, Lorch and a coloured American (name unknown)". Il s’agit respectivement du 1st Lt Bruce G. Sundlun, pilote du B-17 41-24557 - 385 Bomb Group/545 Bomb Squadron abattu le 1er décembre 1943 - évasion réussie - E&E 2016 ; du 2nd Lt Frank Mitchell, copilote du B-17 42-39781 - 303 Bomb Group / 360 Bomb Squadron également abattu le 1er décembre 1943 - évasion réussie - E&E 700) et du 2nd Lt Kenneth R. Lorch, bombardier du B-17 42-5867 - 100 Bomb Group / 350 Bomb Squadron abattu le 17 août 1943, de l’équipage du pilote Roy Claytor, qui, comme 4 autres de ses coéquipiers, a une page sur le présent site – Lorch sera fait prisonnier par la suite) ; nous n’avons pas pu identifier l’aviateur de couleur. Holden rapporte qu’à leur arrivée à Paris dans la soirée, ils sont menés à une salle de billard, où l’agent d’assurances leur présente quatre dames. Dans son rapport E&E 700, Frank Mitchell mentionne une dame assez âgée, Mme Fernandez (la liste des Helpers français reprend une Louise Fernandez au 8 Rue Lacaze, Paris 14ème, sans autres détails…)
Reprenons le rapport de Holden, qui mentionne que Gorman, Mitchell, Sundlun, Lorch et lui sont ensuite guidés en métro jusqu’à un appartement par Mmes "Claude" et "Jeannette". L’identité de ces dames n’est pas précisée, pas plus que l’endroit en question, où Holden indique qu’ils (donc lui et les 4 autres) sont restés pendant une quinzaine de jours. Durant leur séjour, de la nourriture leur était apportée tous les 2 jours par "Claude" et "Jeannette". Le 14 janvier 1944, le groupe est scindé et Holden et Gorman sont menés par "Claude" et "Jeannette" chez Madame Alice PERDRIAU et son fils Robert au 52 Rue des Dames à Paris 17e, où ils ont été hébergés pendant 8 semaines. Le 3 mars, trois français, amis de Mme PERDRIAU, leur apportent des tickets de train pour Bordeaux. Arrivés à la gare, Holden et Gorman, sont mis dans un compartiment réservé à bord d’un train en compagnie de Sunlund, Mitchell, deux autres américains (qu’il ne nomme pas) et du P/O V. Thompson, RAF. Ce dernier est Victor Henry Thompson, bombardier à bord du Lancaster ND461 - RAF 623 Squadron, abattu dans la nuit du 27 au 28 janvier 1944 (il sera fait prisonnier par la suite.) Il est vraisemblable que les 2 autres américains soient le S/Sgt Ernest C. King, cité plus haut (à Lille en fin novembre avec Holden, Gorman et d’autres), mitrailleur gauche et William P. Kiniklis, mitrailleur arrière, tous deux à bord du B-17 42-3225 - 381 Bomb Group / 535 Bomb Squadron, abattu le 17 août 1943, Mitchell les citant comme ayant voyagé avec lui depuis Paris. Kiniklis réussira son évasion (E&E 508), mais King sera arrêté par la suite. Holden ajoute que leurs guides voyageaient dans le même train qu’eux, sans préciser s’il s’agissait des trois hommes ou d’autres guides.
Arrivés à Bordeaux le 4 mars à 07h00 du matin, leur guides ne peuvent trouver un logement commun pour tous et Holden, Gorman et Thompson sont alors guidés en train jusqu’à Pons (Charente Maritime). Holden déclare qu’ils ont été hébergés jusqu’au 28 mars par "Mme Pondin, Château Ardennes, Charente Maritime, Pons." La liste des Helpers français reprend Adrienne PANDIN et son mari Henri (de la lignée des Pandin de Lussaudière), Château Ardennes à Fléac-sur-Seugne, à 7km au Sud de Pons. Holden déclare qu’à cette période l’organisation à Bordeaux avait été capturée (comprendre démantelée). Adrienne PANDIN prend alors contact à Toulouse avec un Mr "Claude", habitant Rue de la Liberté. Holden ajoute que "Claude" travaillait pour "Françoise et Philippe". Précisons qu’il s’agit du réseau d’évasion de Françoise DISSARD (Marie-Louise “Françoise” DISSARD, dirigeant son groupe depuis son appartement à Toulouse et servant à l’occasion de guide vers l’Espagne), "Philippe" étant l’alias de Jean Henri BREGI (du 29 rue Gabriel Péri à Viroflay, Seine). Holden rapporte qu’à Toulouse, ils (nous comprenons que Gorman et Thompson l’accompagnaient) rencontrent Françoise (DISSARD), qui leur donne à chacun un tartine emballée dans du papier journal ainsi qu’un ticket de train pour Boussens. Au buffet de la gare de Toulouse, avant de les quitter, Françoise leur indique l’homme qu’ils devaient suivre pour monter dans le train.
Les trois évadés prennent le train avec leur guide et, arrivés à Boussens, il achète des tickets pour un transport en "charabanc" (sic, forme anglaise pour désigner un char à bancs), sorte d’autobus à banquettes, qui les conduit à Saint-Girons. Un jeune français les accueille là, qui les guide à pied vers une cabane de berger dans les montagnes, où ils rencontrent un certain nombre d’évadés membres de la RAF et de l’USAAF, des néerlandais et à nouveau leur guide depuis Boussens. Dans la soirée du 28 mars, Holden et d’autres se mettent en route, et sont confiés en route à un autre guide, un espagnol en fuite. Ils marchent toute la nuit et le 29, les guides assez énervés, constatent qu’ils se sont égarés. Ils s’adressent à un berger, qui leur confirme qu’ils sont loin de la bonne route. Holden déclare que, vu le mauvais état de ses pieds et sa perte de confiance dans les guides, il décide de rester seul dans une cabane de berger, tandis que les autres continuent leur chemin. Avant de partir, les guides lui disent qu’ils repasseront le chercher deux jours après lors d’un autre convoyage et lui donnent un papier indiquant au berger de lui donner à manger entretemps. Après 4 jours, n’ayant revu personne, Holden décide de retourner à pied à Saint-Girons et achète une carte du Sud-Ouest de la France. Le 3 avril, il prend un bus pour Boussens où il achète un ticket de train pour Toulouse. Il reste à Toulouse pendant 2 jours, essayant sans succès de prendre contact avec l’organisation et passant les nuits dans une église.
Comme son français n’était pas suffisamment bon pour acheter un ticket de train jusqu’à Bordeaux, il vole un vélo à l’extérieur de la gare et roule jusqu’à Bordeaux où il arrive le 10 avril. Sans y rencontrer plus de succès en vue de contacter l’organisation, il roule alors jusqu’à Pons (en fait, Fléac-sur-Seugne) pour rester chez Adrienne PANDIN. Durant son séjour chez elle, elle lui donne de nouvelles bottes et prend contact avec "Mr Claude". Ce dernier arrive au château le 28 avril, accompagne Holden en train jusqu’à Toulouse et l’héberge chez lui pendant plusieurs jours de même que 2 aviateurs de la RAF (non identifiés). Pendant son séjour, Françoise DISSARD passe les voir et leur dit qu’elle a pris des dispositions pour les faire passer en Espagne à travers les Pyrénées, le passage lui-même devant prendre environ 6 heures.
Le 5 mai, Holden et les autres partent avec un autre guide qui leur achète des tickets de train pour Toulouse. Après un trajet d’environ 1 heure, ils descendent dans une gare (localité non précisée) où ils rencontrent tout un groupe d’évadés américains et néerlandais à bord d’un charabanc. Holden et tous les autres sont alors menés vers une cabane de montagne où leurs deux (nouveaux…) guides leur sont présentés. Le 5 mai à 23h00, le groupe se met en route et marche jusqu’à 04h00 du matin, passant la journée et une partie de la nuit dans une autre cabane. Le 6 mai à 04h00 du matin, le relais est pris par deux autres guides, qui estiment qu’il n’y a aucun risque à voyager de jour. Vers 17h00, alors que Holden pense qu’ils ne sont pas loin de la frontière, les guides paraissent hésiter quant à leur localisation, d’autant plus qu'il avait neigé depuis 3 heures. Les guides annoncent alors qu’ils ne peuvent les mener plus loin et quittent le groupe après leur avoir donné l’itinéraire pour gagner la frontière. Les hommes sont transis de froid, craignent de geler sur place et décident de descendre de la montagne pour passer la nuit et une bonne partie du lendemain dans une cabane.
La neige ayant cessé de tomber, le groupe se remet en route en suivant l’itinéraire conseillé et ils arrivent ainsi à Fos à 2 km de la frontière espagnole le 8 mai vers 18h30. Holden et 6 autres évadés décident alors d’attendre la tombée de la nuit avant de tenter la traversée. Ils commencent à marcher vers 22h30 et sont arrêtés par une patrouille allemande.
Arthur Holden et les autres sont emprisonnés et interrogés durement à Fos jusqu’au lendemain matin. Holden rapporte que vers midi le 9, il est conduit dans une autre ville non précisée où il passe 4 à 5 jours en cellule, avant d’être mené à une prison civile à Toulouse, où il est détenu pendant 6 semaines. Il est alors envoyé à la Prison de Fresnes, près de Paris, où il restera jusqu’au 1er août 1944, jour où il est envoyé en Allemagne. Il passera dans une prison civile à Wiesbaden où il sera interrogé du 1er au 19 août, roué de coups et souvent privé de nourriture. Il est ensuite envoyé au Dulag Luft d’Oberürsel près de Frankfurt (19-20 août), puis au Dulag Luft de Wetzlar (20-26 août) et ensuite au Stalag Luft VII à Bankau (prisonnier n° 667), où il reste du 26 août 1944 jusqu’au 18 janvier 1945. De là, Holden et les autres prisonniers sont évacués le 18 janvier au Stalag IIIA à Luckenwalde. Ce camp est libéré le 22 avril par des troupes russes et Holden rejoindra Hildesheim par la route le 9 mai 1945. De là, il est envoyé par avion à Bruxelles, qu’il quitte par les airs le 15 mai.