Dernière mise à jour le 13 septembre 2014.
Marguerite "Peggy" VAN LIER
72 Rue de Bruxelles à Hal/Halle, Brabant flamand, Belgique
Née le 16 mars 1915 à Johannesburg, Afrique-du-Sud / † le 20 juillet 2000 à Alderton, Suffolk, Grande-Bretagne.
Pseudonymes/Noms de guerre : Michèle, Melle Mitchell
Activité : guide Comète et réorganisation en 1942.
Passage des Pyrénées : le 6 décembre 1942
Dossier Archives Notariales Défense 003.269.406
Marguerite Van Lier, fille de J. L. Van Lier (un commerçant belge) et de Greta O'Reilly (une Irlandaise), parle le français, le flamand, l'anglais et l'allemand. En 1941, elle est appelée à Paris par Frédéric DE JONGH, qui lui demande de reprendre le flambeau en Belgique et c'est ainsi qu'elle travaillera avec Jean GREINDL ("Némo"). En novembre 1942, elle est arrêtée par la Gestapo au domicile de l'avocat Victor MICHIELS (à la Rue Ducale) qu'elle voulait avertir. Interrogée pendant toute une une journée, elle sera relâchée mais doit se cacher jusqu'à son évacuation par Comète quelques semaines plus tard vers l'Angleterre.
Elle part le 02 décembre 1942 en train à Paris avec Georges d'Oultremont, Edouard d'Oultremont, et rencontrent Dick Ramondt à Paris. De Paris, ils voyagent jusqu'à Bordeaux, passent les Pyrénées le 6 décembre 1942, "Peggy" étant accueillie plus tard à l'ambassade britannique à Madrid.
C'est le 30e passage de Comète par la route de Saint-Jean avec "Bee"Johnson.
Marguerite VAN LIER rejoint ensuite Gibraltar, puis l'Angleterre par avion et atterrit à Hendon. Après un passage aux Patriotic Schools, elle suit des cours de parachutisme et obtient un passeport britannique, travaille pour le transport des officiers supérieurs au War Office. En novembre 1943, elle épouse le lieutenant-colonel James Madon Langley, qui l'avait accueillie à son arrivée d'avion de Gibraltar.
[Né le 12 mars 1916, James Langley est le neveu de l'amiral Sir Geoffroy Layton. En mai 1940, il fait la campagne de Belgique aux Coldstream Guards comme chef de peloton et est blessé à Dunkerque. Il s'échappe de l'hôpital de Lille, où il a été amputé du bras gauche, et passe par Paris, Vichy, Lyon, Marseille, Cannes, l'Espagne et le Portugal pour arriver en Angleterre où il y rejoint le MI-9. Après le Débarquement de juin 1944, il dirige l'unité des "retrievers", chargées de délivrer le personnel allié caché derrière les lignes ennemies (camps des opérations Marathon et Sherwood. James Langley décède en 1983.]