Dernière mise à jour le 31 août 2018.
John Kilpatrick JUSTICE ("Jack") / O-735390
776 Findlay, Montebello, Californie
Né à New York (en mer) le 16 mai 1917 / † le 26 mai 1995, à Riverside, Californie, USA
1st Lt, 100 Bomber Group 349 Bomber Squadron, pilote
Lieu d'atterrissage : entre Harskamp et Kootwijkerbroek, Province de Gelderland, Pays-Bas
Boeing B-17 G Flying Fortress, n° série 42-3229, XR-A, "Pasadena Nena", abattu le 10 octobre 1943 lors d'un raid sur Bremen.
écrasé dans un champ à 3 km à l’est de Harskamp, Province de Gelderland, Pays-Bas
Durée : 10 semaines
Passage des Pyrénées : le 16 décembre 1943.
Rapport de perte d'équipage MACR 1021. Rapport d'évasion E&E 283 (disponible en ligne).
L'interphone de l'avion est défectueux avant même de quitter l'Angleterre. Un chasseur endommage toute l'aile droite et fait perdre le moteur n°4. L'appareil, trop lent, rejoint alors un Liberator escorté par un P47. Une attaque frontale de FW190 endommage le nez et met l'avion en vrille à 20.000 pieds. Lorsqu'il sort de la vrille à 10.000 pieds, Justice voit cinq parachutes derrière lui. Shields, le copilote, va vers la mitrailleuse dorsale mais revient blessé après une attaque. Il met son parachute, donne le sien à Justice et saute. Justice quitte alors son avion le dernier.
Il saute et voit son appareil tourner et percuter le sol à 1 Km de son emplacement, dans un bois. Il atterrit dans des arbres et laisse son parachute et sa Mae West au nom de quelqu'un d'autre. Seul dans le bois, il marche à la boussole au Sud-Ouest durant une heure et demie. A la sortie du bois, il tombe sur un aérodrome allemand. Il se cache et observe cinq camions de soldats qui partent probablement le chercher. Il continue sa route en se cachant et voit un soldat à bicyclette, et une fille à califourchon. Il pense être en Allemagne. Il avale toutes ses pilules de benzédrine ce jour.
A 22 heures, il voit deux jeunes garçons à vélo et leur montre sa nuque blessée. Ils veulent le conduire chez un docteur, mais le cachent dans un fossé et vont chercher un homme dans les maisons à proximité. Il le regarde d'abord comme une bête curieuse et se rend compte qu'il s'agit d'un aviateur en fuite. Justice peut entrer chez lui et manger. La femme lui nettoie ses plaies. Des gens viennent le voir. Deux hommes le prennent et le cache dans une meule de foin une nuit et dans une grange une seconde nuit. L'un d'eux parle anglais.
La nuit du 11 octobre, Justice reçoit des vêtements civils. Deux hommes dont un parlant bien anglais (l'autre s'appelle Nim) viennent l'interroger pour s'assurer qu'il n'est pas un Allemand déguisé. Il dort encore dans une meule et passe la journée du 12 à chasser les rats. Le soir, on vient lui annoncer que son évasion est organisée.
Nim revient au soir du 12 et le guide à vélo en ville à "Barneville" et le remet à un policier en chef. Il reste la 24 jours, jusqu'au 3 novembre. Il y lit 16 livres, est bien nourri et prend du repos. Il fait ensuite 40 Km à bicyclette avec Nim vers Arnheim et prend un train pour Tilburg avec un guide indiqué sur le quai. Ils y vont chez un marchand d'art qui travaille pour la Poste. Il y rencontre un prêtre et un autre homme. Cet autre homme l'emmène ensuite à Alphen à vélo chez un contrebandier. Un policier qui l'attendait là l'emmène au poste de gendarmerie et il loge deux ou trois jours chez des gendarmes.
Le 7 novembre, il retourne chez le contrebandier, et ses deux fils font passer Justice en Belgique et atteignent un café. Le lendemain, le 8, un gendarme hollandais (il apprend plus tard qu'il a été arrêté) le prend en vélo dans un village et ils embarquent dans un bus pour Turnhout. En route, un ami du guide les rejoint et ils vont en train à Anvers, puis à Bruxelles. Là, il passe la nuit dans un appartement.
Arrivé à Bruxelles dans la matinée du 9 novembre 1943, le jour de la publication du "faux SOIR" : Justice fut amené des Pays-Bas à Bruxelles par le gendarme néerlandais Karst SMIT chez Mme CHABOT et chez sa fille, Mlle Elise "Lotty" AMBACH au 4 Rue Jules Lejeune à Ixelles ou Uccle, puis guidé par Ernest VAN MOORLEGHEM. Ce 9 novembre, il est conduit à la poissonnerie de Prosper SPILLIAERT. Là un "photographe sans visage" (André DUCHESNE du 5 Avenue des Celtes à Etterbeek) le prend en photo. Le 10 novembre, Justice déclare avoir rencontré Thelma "Jockey" Wiggins.
DUCHESNE le remet à Charles HOSTE qui le convoie à Alphonse Escrinier et qui l'identifie chez M. SPILLIAERT. Charles HOSTE le confie le 12 novembre à Maurice OLDERS et Yvonne PELERIN au 17 Rue des Tanneurs à Bruxelles jusqu'au 16 novembre. Le soir du samedi 12 novembre, Carl Spicer le rejoint et ils resteront toujours ensemble.
Justice, dans ses mémoires, décrit comment "Un groupe d'infirmières s'arrêtait sur leur chemin de retour du boulot et m'apportait du lait et d'autres friandises que la plupart des gens ne pouvaient s'offrir. Ils laissaient aussi des petites bouteilles avec des bouchons en liège sur l'étagère et d'autres gens les prenaient en venant en visite. Après un moment je demandai à quoi servaient ces bouteilles, pensant qu'elles étaient sûrement des médicaments. Ils me donnèrent une bouteille et enlevèrent le bouchon pour me laisser sentir. C'étaient des bombes puantes artisanales, que les gens jetaient dans les voitures et les bureaux des Allemands." Ces infirmières sont Yvonne BIENFAIT, Yvonne DE MEULENAERE et Marguerite PUISSANT. Justice a été soigné du 12 au 16 novembre par Yvonne DE MEULENAERE.
HOSTE vient le reprendre avec SPILLIAERT pour l'emmener chez DELSART au 2 Rue Smeessens à Etterbeek pour lui chercher un logement. HOSTE le conduit finalement chez Remacle ROUFFART et Madeleine LOMBA au 51 Avenue Jules Malou à Etterbeek. John Justice et Carl Spicer y restent du 16 au 18 novembre 43. Du 18 au 24 ils dorment au dessus du café de Cyprien SACOTTE époux Marie VRANKEN au 64 Rue du Champ du Roi à Etterbeek (d'où ils doivent partir en catastrophe, des résistants le croyant pro-nazis et ayant fait sauter son café), puis emmenés en ambulance chez Jean DEPAYE et Camille LOMBA au 20 Rue du Vieux Marché aux Grains à Bruxelles jusqu'au 03 décembre. Jack Justice reçut deux fois la visite de Gaston MATTHYS (qui leur amène leurs cartes d'identité chez Cyprien SACOTTE) et plus souvent d'une femme qui se dit l'épouse d'un Paul "Ladger" qui serait en Angleterre. MATTHYS les remet à un délégué d'Yvon MICHIELS "Jean SERMENT" pour qu'ils soient évacués par Comète. Il s'agit ici de Jules DRICOT alias "Deltour".
Un guide (Jules DRICOT) conduit John Justice et Carl Spicer en train ce 3 décembre à la frontière française, ou un autre guide et deux autres aviateurs les rejoignent (Carl Smith et Archibald Mellor). Ils prennent alors un tram. Ils passent chez Achille DUPONT et sa femme Germaine HENNEBERT au 173 Rue Trieux del Croix à Saumoy-lez-Sivry. Un jeune homme et une jeune femme les conduisent en France. Une voiture les prend alors jusque "Culnay" (Ce doit être Bavay, chez le Dr COLSON).
Ils prennent le train sans problème jusque Paris. Ils y arrivent donc le samedi 4 décembre et sont guidés dans l'appartement d'une femme très laide. Il y rencontrent un homme blond (Jacques LE GRELLE) qui les prend en métro et leur présente et une petite femme habillée en noir avec un chapeau rouge et une écharpe blanche.
Il est ainsi logé avec Spicer dans le groupe de Fernande ONIMUS-PHAL du 4 au 13 décembre chez Raoul TOUQUET et Lucienne PRIOUL au 16 Rue Henri Tariel à Issy-les-Moulineaux. Un docteur vient soigner sa nuque. Le 13, Mme "4 pieds 8 pouces" revient les prendre et leur donne des sous-vêtements. Elle les emmène chez l'homme vu à leur arrivée, quelque part le long de la Seine. Elle leur raconte qu'elle a déjà aidé 40 évadés et qu'elle espère en aider 100. Ils reçoivent des instructions pour leur voyage et sont remis à une grande femme aux cheveux noirs qui les emmène manger.
Dans son récit ultérieur, Justice déclare autre chose : Fernande ONIMUS ("The Lady in Black") les conduit à une gare et leur présente une femme, Marcelle DOUARD, qui les conduit à Bordeaux de nuit : Le jour où ils partent (13 décembre), une petite femme les prend en charge. Elle leur donne de propres chaussettes et des sous-vêtements. C'était "The Little Lady In Black". Elle était depuis longtemps dans la Résistance. Ils prennent un métro le long de la rive de la Seine, où ils voient deux autres aviateurs conduits par un Français. Les deux groupes restent séparés d'une centaine de mètres. Marcelle DOUARD leur donne des instructions et remet Smith et Justice à une autre femme qui va les guider.
Leur nouvelle guide les emmène dans un café où ils soupent avant de partir en train. Elle leur dit bien de ne rien dire sauf si elle leur demande, et leur seule réponse doit être "oui". Elle leur demande s'ils aiment le lapin, et ils répondent "oui". Tout marche bien. Le garçon va en cuisine et hurle dans le restaurant qu'il n'y a plus de lapin. Le guide répond sur le même ton, et Smith et Justice continuent à dire "oui, oui, oui" ! Il ne se rappelle plus ce qu'ils ont mangé, et ne demandaient qu'à sortir. Elle s'assied entre Smith et lui dans un compartiment avec 5 autres personnes. Toute la nuit, elle leur parlera et devra leur rappeler "Don't say yes, say oui". Cet épisode ne figure pas dans son rapport d'évasion.
A l'arrivée à Bordeaux, ils sont remis avec les autres aviateurs à un Français chic (Jean-François NOTHOMB) qui leur répète souvent qu'il connaît son métier. On leur explique ce qu'ils vont faire. Ils achètent des tickets pour Dax et sont placés dans le train. A dax, l'homme "qui connaît son métier" leur fait signe de descendre. Ils y rencontrent "Max", Marcel ROGER, qui parle mal l'anglais mais est sympathique. Ils partent à vélo et traversent une petite forêt. Ils s'y arrêtent et mangent. Ils repartent et attendent l'obscurité pour traverser un village plein d'Allemands. Ils s'arrêtent à une auberge. Ils sont logés et nourris et Smith adore le repas et le vin. Il loge ainsi à Sutar à l'auberge Larre de Jeanne Marthe MENDIARA et ils y restent jusqu'au lendemain dans l'après-midi.
C'est le 80e passage de Comète, par Larressore et Jauriko borda, avec les seuls guides de Pierre ETCHEGOYEN. Ils omettent de dire qu'ils retrouvent Carl Smith et Archibald Mellor entre Dax et Bayonne.
Une Belge et un autre guide sont avec "je connais mon métier" et les prennent, et ils repartent à vélo le long de la rive d'une rivière (La Nive). Ils abandonnent les vélos et traversent des bois jusqu'à une grange. On leur présente deux guides. Ils sont arrivés à Mandochineko borda à Larressore, en vue de la ferme Lapitza d'Espelette.
Ils entament à 22 heures la traversée des Pyrénées, qui durera quatre jours, avec un évadé belge, Georges Marchand. On leur dit qu'ils vont marcher environ deux heures avant de se reposer la nuit dans une cabane. Le lendemain, ils seraient pris par un véhicule diplomatique anglais. Après un moment, deux guides espagnols (en fait, des Basques français ou des Français basques, les quatres passeurs de Espelette) rejoignent les deux premiers guides français. Discussion et les deux premiers les quittent. Ils marchent jusque 2 heures.
Ils arrivent à une toute petite baraque dans les montagnes (Jauriko borda) et entrent. Les quatre aviateurs vont s'asseoir d'un côté et regardent le propriétaire et les guides manger et boire sans rien leur offrir. Ils demandent quelque chose, mais on leur refuse. Ils demandent à aller dormir et on les conduit dans la cabane avec des poules et on leur dit de dormir par terre. Le matin, ils sont emmenés à la cuisine de la ferme. Justice reçoit une tortilla et un boudin appétissant, mais sans liant. Ce fut son dernier repas pour les quatre jours suivants.
Ils repartent à 10 heures ce 16 décembre. Le Belge Georges Marchand les quitte en fin de journée. Ils changent de guides et vont dans une grange près d'un petit village, qui est probablement Mortaleneko borda, près d'Erratzu.
Ils marchent principalement la nuit, précédés par des garçons à vélo qui font signe si le chemin est libre, et se nourrissent de betteraves et autres plantes dans les cabanes où ils s'arrêtent. Ils sont accostés à plusieurs reprises par des bandes d'Espagnols en maraude, et il y a chaque fois un genre de confrontation entre leurs guides et ces bandes. Ils ne sont jamais molestés. La quatrième nuit, ils s'arrêtent à une maison le long d'une route et y reçoivent à manger. Justice a du mal à se relever. Le soir, ils repartent et marchent toute la nuit. Juste avant l'aube, ils arrivent au sommet d'une montagne d'où leur vue porte à des dizaines de kilomètres dans toutes les directions. Le guide stoppe quelques minutes et un des aviateurs lui demande "combien encore ?" C'est la question qu'ils posaient depuis des jours et la réponse invariable était "demain". Cette fois-ci, le guide répond : "cinq minutes". L'Anglais (Archibald Mellor) regarde autour de lui et dit "ma foi, ça va être une descente d'enfer !" Pourtant, en à peine une demi-heure, ils contournent une crête et aperçoivent des bâtiments dans la vallée.
En empruntant une route, ils arrivent à des maisons en vingt minutes. Une des maisons ressemble à un hôtel (à 20 Km de Tolosa). Ils sont conduits à l'étage, reçoivent des serviettes, des habits propres, ... et de la soupe. Ils prennent un bain et entament un merveilleux déjeuner avec des œufs. Le soir, une antique Ford modèle A (pas de l'ambassade) arrive. Les quatre évadés et le chauffeur montent à bord et dévalent la montagne. Deux heures plus tard, ils sont à San Sebastian et arrêtent devant un charmant hôtel. Ils reçoivent tout le second étage avec une salle à manger au centre. Après un peu de repos, on leur sert un repas comme ils en avaient perdu le souvenir. Cela commence avec une bouteille de gin, un litre de Vermouth et du soda. Vient ensuite une entrée géante, du vin, de la soupe, un steak et des légumes ; encore du vin et même un plat de fruits frais, comme ils n'en n'ont plus mangé depuis qu'ils ont quitté les états-Unis. Le plat était énorme, mais ils avalent même le citron. On leur sert du café et une bouteille de cognac est laissée sur la table. Ils vont tous se coucher tôt.
Le lendemain à midi, une limousine de l'ambassade britannique vient les prendre et les dépose à Madrid, où ils sont placés sous surveillance. Le jour suivant, l'attaché militaire américain les visite et leur raconte ce qui les attend. Ils vont recevoir des papiers de Canadiens français et placés en hôtel aux frais des Britanniques. Ils reçoivent une avance sur leur salaire en retard pour les petits frais. Sans connaître le taux, Justice demande 100 dollars. L'attaché rit et lui dit qu'il recevra $25 et les autres, rien du tout, puisque avec cela il a de quoi payer leur semaine et qu'ils auront encore trop de monnaie qu'ils ne pourront plus échanger contre des dollars. Ils dépensent tout l'argent en excursions, en nourriture supplémentaire, et il reste effectivement à Justice une liasse de billets espagnols qu'il conservera.
A la fin de la semaine, ils sont rassemblés et conduits à la gare pour prendre un train. Malgré la nourriture prévue, ils achètent encore du poulet, des pâtisseries et des cigarettes. Douze Français rejoignant l'Angleterre montent avec eux. Le restant du train est rempli de soldats espagnols, dont beaucoup portent une croix de fer allemande. Ils revenaient du front de Russie. Ils n'avaient pas de place pour s'asseoir. Un policier espagnol s'assied par terre à côté de Justice. Il reçoit du vin, des cigarettes et de la nourriture. Après un moment, un Espagnol se fâche et exige un siège dans leur compartiment. Le policier leur demande leurs tickets, et comme ils en ont 20 pour les 16, il fait évacuer ses compatriotes. Ils descendent dans une petite ville juste avant Gibraltar (San Roque ?). On les prend en voiture et entrent à pied sur le sol britannique. Ils étaient revenus !
Gibraltar était tellement plein de monde qu'ils n'y avait plus de place pour dormir ou manger, et ils sont donc évacués par air le plus vite possible après leur interrogatoire par le Capt Zundel. A la veille de Noël, 75 jours après avoir été abattu. Vers minuit le 24 décembre, ils sont amenés à l'aéroport et mis dans un C-47 portant des cocardes britanniques. Ils arrivent à Bristol tôt le 25, jour de Noël. Ils reçoivent des tickets de train pour Londres et reçoivent l'adresse d'un bureau de sécurité dans un certain hôtel. Quand ils y arrivent, ils sont immédiatement enfermés jusqu'à leur identification. Ce fut longtemps après le repas du soir, mais le cuisinier londonien leur prépara un repas de Noël.
Deux jours plus tard, le Lieutenant Daniel Smucker du 100e groupe de bombardement vient l'identifier et Justice est relâché. Chacun est identifié de la même façon. Ils reçoivent des uniformes de l'armée et des insignes de leur grade, ce qui les rend suspects à Londres, n'ayant pas d'occupation. Les seuls Américains qui savaient qui ils étaient sont les MP et ils les traitent royalement, veillant à ce qu'ils n'aient pas d'ennuis ni de difficultés. Ils purent finalement rejoindre des logements pour militaires. Ils ont beaucoup de temps libre, mais sont interrogés chaque jour par un capitaine du WAC.
Justice reste encore environ un mois en Angleterre pour faire des conférences sur son évasion. Il peut alors rentrer en Amérique en février 44.
John Justice est enterré au Riverside National Cemetery, Riverside, Californie. Il s'était engagé le 17 janvier 1942 à Los Angeles, Californie.
Davantage d'informations à cette page. Malheureusement, il n'y a que peu de précisions quant aux localités (il ne cite que Barneveld, Arnhem, Tilburg, Gilze-Ryen, Turnhout, Anvers, Bruxelles, Paris, Fort Issy, Bordeaux) et pas de noms, hormis quelques prénoms ("Kees" à Tilburg ; le chef de la police du village de Barneveld ; "Cyprien", policier à Bruxelles.)