Personne passée par Comète via les Pyrénées

Dernière mise à jour le 3 décembre 2021.

Jack Lamport NEWTON / 742570 & 127780
30/32 Townsend road, Regents Park, Londres NW8
° le 4 février 1920 à Hampstead, North London, Angleterre / † le 27 janvier 2004 à Hastings, Angleterre.
Sgt, RAF Bomber Command 12 Squadron, mitrailleur avant
Atterri à Antwerpen-Deurne.
Vickers Wellington Mk III, n° série W5421, PH-G, forcé à atterrir en territoire occupé le 6 août 1941 à 02h19 lors d’une mission sur des installations ferroviaires à Aachen (Aix-la-Chapelle).
Atterrissage forcé à l'aérodrome d'Antwerpen-Deurne.
Durée : 10 semaines
Passage des Pyrénées : le 10 décembre 1941

Informations complémentaires :

Rapport d'évasion SPG 3307/649.

Leur appareil a décollé de Binbrook à 22h25 mais l’un de ses moteurs ne répond plus, occasionnant une perte progressive d’altitude. Le rapport LIB du pilote Roy Langlois indique que sur le vol du retour, après le largage de ses bombes sur l’objectif, l’appareil entre dans la zone de tir de la Flak d’Antwerpen / Anvers alors qu’il vole à environ 250 m du sol. L’autre moteur endommagé, le pilote Langlois n’eut d’autre choix que de tenter d’atterrir quelque part. Il s'avère qu'ils atterrissent, sans le savoir, sur l'aérodrome d'Anvers-Borgerhout (aujourd'hui Deurne). D'autres appareils de la RAF lâchant des bombes à ce moment, les soldats allemands sont dans les abris. Cela donne à l'équipage 20 minutes de délai pour détruire l'appareil auquel Copley et Jack Newton, le mitrailleur avant, mettent le feu en utilisant 6 fusées d’urgence VERY dans le fuselage et à l’intérieur de l’appareil. Persuadés que l’équipage est carbonisé à l’intérieur, ce n’est qu’au matin que les Allemands se rendront compte que l’avion est vide de ses occupants. Une photo officielle de la Luftwaffe montre les débris de l’appareil le lendemain du crash.


Une peinture montrant l’atterrissage forcé du Wellington W5421 à Deurne, accompagnée d’un texte de Jack Newton (2001)
Source : https://ibccdigitalarchive.lincoln.ac.uk/omeka/files/original/1525/27412/SNewtonJL742570v10021.2.jpg

Dans la première partie du rapport de libération de Langlois, il est renseigné que les six hommes de l’équipage marchent environ 5 km avant de décider qu’il vaut mieux qu’ils se séparent en deux groupes de trois.

Le copilote, Sgt John Warren McLarnon, le navigateur Sgt Harold Joseph Edwin Burrell et le mitrailleur arrière, Sgt Robert Douglas Porteous s’en vont de leur côté, tandis que Jack Newton (la présente fiche) part avec le pilote Roy Langlois et le radio Richard Copley. McLarnon, Burrell et Porteous, passés en France via Bruxelles, seront arrêtés le 13 septembre 1941 près de Toulouse par la gendarmerie française et remis aux autorités allemandes.

Langlois rapporte que lui et ses deux compagnons marchent alors toute la nuit en direction du nord-ouest, dans le but d’atteindre la côte. Ils frappent à la porte de deux maisons durant cette nuit, mais toute aide leur est refusée. Dans l’Appendix C du rapport de libération de Langlois, il est indiqué que le 5 août (sic) à 7h00 du matin, Copley, Newton et lui sont approchés près d’Anvers par un homme (nom inconnu) qui parle parfaitement l’anglais. L’homme leur dit de se cacher jusqu’à la nuit tombée dans un champ voisin et d’attendre l’arrivée d’un fermier sifflant un air, puis de le suivre. A 21h00, le fermier (nom inconnu) arrive et les trois aviateurs le suivent jusqu’à sa ferme où ils logent dans une grange.

Newton, Langlois et Copley marchent alors plein Sud pendant deux heures et arrivent à Boechout. Ils se reposent dans une ferme, poursuivent leur route et rencontrent un homme à bicyclette qui parle anglais (R. DEMOULIN, non nommé dans le rapport de Langlois). Il les cache dans un champ de blé jusqu'à la nuit pour aller consulter un ami à Anvers.

Les trois évadés dorment dans la ferme d'Alphonse DE VOEGT (7 Kapelleveld à Boechout) et le lendemain il leur donne des vêtements civils et brûle leurs uniformes. Le rapport de Langlois ne reprend pas le nom, citant seulement l’aide d’un fermier.

Le 6 août, une jeune femme, non nommée dans le rapport de Langlois qui renseigne seulement qu’elle portait une robe rouge, arrive à la ferme (il s’agit de Mme Marguerite VAN EECKHOVEN, du 14 Montebellostraat à Anvers/Antwerpen, la même adresse que R. DEMOULIN cité plus haut). Ils quittent la ferme à 10h00 du matin et sont conduits en tram à Anvers par Mme VAN EECKHOVEN qui les mène chez le banquier Paul DUQUENNE, 146 Belgiëlei, chez qui ils logent la nuit. Lors du repas du soir, ils avaient fait la connaissance de Mme Raymonde TROQUET, habitant au 32 Quai Orban, à Liège.

Le lendemain, 7 août, Mme TROQUET (selon Newton apparemment, Langlois disant lui que c’était la dame à la robe rouge…) les guide d’Anvers à Bruxelles, et de là à Liège, où ils arrivent vers 17h00. Les trois évadés logent du 7 au 9 août chez le docteur Octave DE BIE, 100 rue de la Station à Chênée-Liège. Les trois hommes rencontrent A. PASTEGER (habitant Le Bercail à Embourg près de Liège), qui parle bien anglais et l’ingénieur Pierre HACHA, selon lesquels il était préférable de les faire changer de cachette, vu les rumeurs circulant dans la ville quant à des aviateurs évadés. PASTEGER n’est pas cité dans la liste des helpers du rapport de Langlois, seul Pierre HACHA l’étant pour "août 1941". Dans un article de 1946 (voir plus bas), Newton mentionne "de Rijcker" et "Demeure" comme l’ayant aidé dans la région d’Embourg et Liège. La liste des Helpers belges reprend : Henri DE RYCKER au 11 Rue Dieudonné à Embourg et Eugène DEMEURE au 12 Rue (du) Rouleau à Liège… Mme Henri de RYCKER était la sœur de Pierre HACHA et épouse du professeur de RYCKER enseignant à l’Université de Liège.

Un soir, à Liège, Newton fut contrôlé par des gendarmes et parvint à s'enfuir.

Newton est évoqué dans les archives de Lucien THEELEN du groupe liégeois de Pierre ARTELA.

Grâce à une Madame MASSON, une réunion est organisée entre Pierre HACHA et Emile WITMEUR du réseau d’espionnage BEAVER-BATON, dont le chef sera plus tard Nicolas MONAMI, qui s'évadera lui aussi peu après vers l'Angleterre par Comète.

WITMEUR leur rend visite chez Mme FRANÇOIS dans l’après-midi du 14 août 1941 et les conduit ensuite en bus à Liège. Il a l’intention de les mener chez lui au 195 Rue de Campine à Oupeye-Liège, mais ils doivent changer leurs plans en voyant des soldats allemands dans la rue de WITMEUR.

Le rapport de Langlois mentionne le Dr Georges GILLES, 28 Rue des Guillemins à Liège comme leur ayant trouvé du logement (ajoutant que le médecin a été fusillé en 1943 – confirmé : arrêté pour espionnage le 16 février 1943, il est fusillé à la Citadelle de Liège le 8 mai 1943). Langlois cite également pour aide à la recherche de logement Fernand CARLIER, 48 Rue Albert de Cuyck à Liège.

Vers 19h00 le même soir (selon Newton, «vers le 15 août» selon Langlois), guidés par HACHA et WITMEUR, Langlois, Copley et Newton se rendent à pied à L’Hôtel de Provence au 127 Rue des Guillemins, toujours à Liège, l’établissement étant géré par Eugène DEMEURE, domicilié 12 Rue Rouleau à Liège. Dans une pièce à l’étage, ils rencontrent le Docteur GILLES, Paul DONEUX et Eugène VANDEWEERT (habitant également Rue Albert de Cuyck - n° 3.?). Selon Langlois, le docteur GILLES ne croit pas à l’histoire de l’atterrissage à Anvers et pense que les hommes sont des agents allemands infiltrés…

Durant la nuit, Londres, contacté par radio, confirme l’identité des aviateurs que l’on décide alors de cacher à différents endroits de Liège. Le lendemain 16 août vers midi arrive Jean HUFKENS qui mène Langlois chez lui au 6 (ou 7b) Place Saint Paul, tandis que Copley est mené à la maison du gendarme Armand LOVENFOSSE au 252 Rue du Laveu, Newton étant placé chez René DE BAETS au 82 Rue du Coq. Chez HUFKENS, Langlois reçoit la visite de Nicolas MONAMI et ils échafaudent un plan pour faire passer les évadés en France pour les emmener par avion en Angleterre. Langlois rapporte que ce plan ainsi qu’une lettre à l’adresse du ministre belge PIERLOT (en exil en Angleterre) requérant l’autorisation de débloquer de l’argent pour approvisionner la Résistance en armes, avaient été incorporés dans un cake que Langlois devait remettre en Angleterre…

Copley, Langlois et Newton restent dans leurs cachettes respectives jusqu’au 8 septembre, jour où Nicolas MONAMI et le commissaire de police Louis RADEMECKER décident de les confier plutôt à une chaîne d’évasion de Bruxelles. Ce sera le début d'une assez longue coopération de ce groupe avec Comète.

Langlois indique que le 7 septembre HUFKENS le mène jusqu’à un marché à Liège où (le 8 selon Newton…) il rencontre Copley, Newton et deux hommes. Ces derniers accompagnent les trois aviateurs jusqu’à la gare où ils leur achètent des tickets de train et les accompagnent jusqu’à Bruxelles où ils arrivent vers 22h00. Il y a des différences de dates dans les versions de cette arrivée en train à Bruxelles ; on parle de la mi-août, du 8 septembre… ?) Quoiqu’il en soit, arrivés à Bruxelles, les trois évadés déambulent près de la gare jusqu’à ce que leurs guides parviennent à trouver le relais prévu. L’homme, leur nouveau guide, mène Langlois et Copley chez lui où ils restent loger quatre jours. Newton, lui, est emmené en voiture à un logement préparé pour lui (chez les MARECHAL, 162 Rue Voltaire à Schaerbeek), et il ne reverra plus Copley et Langlois par la suite. Un autre évadé, Albert Day, guidé dans une autre maison à Bruxelles (chez les MARECHAL, 162 rue Voltaire à Schaerbeek) signale y avoir rencontré Newton, Hilary Birk, le Sgt Copley et le Flight Lieutenant Langlois...

La documentation de la Sûreté dit qu'il est hébergé chez Victor DELEU, commerçant à la Place Liedts à Schaerbeek, le 14 août 41 venant de chez DEMEURE par DONNEUX.

La documentation de la Sûreté indique que Newton, venant de chez DEMEURE via DONEUX, est hébergé à partir du 14 août 41 chez Victor DELEU, commerçant à la Place Liedts à Schaerbeek.

Hubert CASIN (de Rhode-Saint-Genèse) loge alors Newton à partir du 18 août 41 chez René LIBERTON (300 Avenue Georges Henri à Woluwé-Saint-Lambert) et BARDEMACKER (BAERDEMAEKER ?), CASIN venant reprendre Newton le 12 septembre.

Un peu plus d'une semaine plus tard, il est emmené chez Max et Céline EVRARD au 98 Rue de la Station à Waterloo et y reste six à sept semaines jusqu'au 23 octobre 41. Newton y rencontre à nouveau Hilary Birk et Albert Day.


Max et Céline EVRARD devant leur maison, réquisitonnée par les Allemands, et où Newton dit avoir pu bénéficier de la meilleure chambre.
Source : https://ibccdigitalarchive.lincoln.ac.uk/omeka/files/original/1525/27395/SNewtonJL742570v10075-0001.2.jpg

Newton va ensuite (guidé par Frédéric DE JONGH) chez Maurice LIZIN et Anne KURTZEN au 106 Rue de la Victoire à Saint-Gilles, qui se souvient que Newton "qui est de la famille de Churchill se promenait toujours avec sous ses vêtements civils son uniforme d'aviateur, ce qui en cet été chaud le faisait dégouliner des grosses gouttes".

Newton passe, guidé par M. DE JONGH, chez Mlle Hubertine COLIN au 125a Rue Jourdan à Saint-Gilles. Il va alors au 24 Rue Saint-Georges à Ixelles chez une infirmière, Sœur Marie-Antoinette BECQUET ("Antonine").

Jack Newton y est repris par Gilberte DENYS (du 10 Rue Van Eyck à Bruxelles) qui le remet à Hubert CASIN, du 42 Chemin Gevaert (Geevaertweg) à Rhode-Saint-Genèse. L’infirmière BECQUET déclare qu'il est resté chez elle depuis le 10 octobre, amené par Hubert CASIN, et repris chez elle le 19 novembre par William HALOT. Sœur Marie-Antoinette BECQUET fut arrêtée par la suite et envoyée au camp de concentration de Dachau. Elle reviendra des camps et décèdera le 12 mars 1967 dans sa 75ème année.

Ce 19 novembre, Newton est remis au baron Jacques DONNY qui le place chez Charles LOVENS au 27 Avenue Jacques Pastur à Uccle du 19 au 22, et puis chez Jeanne MONNIER-DEPOURQUE au 51 Rue Dupont à Schaerbeek, d'où il est remis à un guide le 8 décembre.

William HALOT va le rechercher et le conduit à une aubette de tram en bas de l'Avenue Longchamp, à Uccle, près du Bois de la Cambre (artère rebaptisée Avenue Winston Churchill après le conflit) où un autre guide le reprend après obtention d'un mot de passe. Il va ainsi à Schaerbeek où il rejoint à nouveau Birk et Day, qui y séjournent déjà. Une de ces adresses à Ixelles pourrait bien être celle de William HALOT et de son épouse Germaine VAN EETVELDE, au 36 Rue Jeanne. En effet, Newton arrivera à Londres avec, à ses pieds, les chaussures du capitaine Jocelyn Clark, le beau-frère de Roger Verhulst qui travaille à la Section T (Belgique) du SOE. (La liste des Helpers belges établies après la guerre renseigne William Halot au 40 Rue du Congrès à Bruxelles, mais ce pourrait être une nouvelle adresse ?).

Un rapport de PORTEMINE dit que Newton, par les soins d'Eugène DUMONT à Uccle, fut remis à Octave DELCROIX (Avenue Albert Giraud à Schaerbeek), en vue de préparer son départ vers le Sud, ce que DELCROIX confirme.

Jack Newton fera le "voyage" avec Hilary Birk et Howard Carroll, qui les rejoignent le 5 décembre à la gare avec l'agent belge Gérard Waucquez. Newton avait pris la place de Day, qui n’est pas en état de pouvoir partir car souffrant d'une pneumonie. WAUCQUEZ guidera Newton, Birk et Carroll par le train de Mons, puis jusque Quiévrain.

Jack Newton, Birk et Carroll passent individuellement la frontière belgo-française avec Charles et Elvire MORELLE (membres de Comète en France) et Andrée DE JONGH.

Andrée DE JONGH les escortera depuis Valenciennes jusqu'à Bilbao. Le groupe prend le train jusque AMIENS, y passe une nuit, et traverse la Somme en barque, non loin du mémorial australien de 14-18. Ils arrivent à Paris le matin et prennent le train de 21 heures pour Bordeaux et poursuivent vers Anglet (où ils passent chez les DE GREEF), puis à Saint-Jean-de-Luz avant d’arriver à la ferme de Françoise ("Frantxia") USANDIZAGA à Bidegainberri (il leur faudra deux jours pour effectuer ce dernier tronçon).

Lors de ce 4e passage de Comète, leur première tentative de passer la Bidassoa est infructueuse, les eaux du torrent étant trop hautes. Quatre jours plus tard (selon le rapport de Newton), après être remontés sur Urrugne, ils passent plus au Sud et traversent sur une passerelle, à proximité d'une cabane de douane espagnole avec les guides Manuel ITURRIOZ et Tomás ANABITARTE, précédés de Donato ERRAZTI.


Faux documents de Jack Newton établis au nom de Dumonceau à Saint Geours-de-Maremme, à l’ouest de Dax
et billet d’1 peseta pour un voyage en tram jusqu’à San Sebastion… qu’il avait oublié de payer
Source : https://ibccdigitalarchive.lincoln.ac.uk/omeka/files/original/1525/27356/SNewtonJL742570v10035-0005.1.jpg

Ils se rendent alors à pied à Irun et se cachent dans un château d'eau pendant que Andrée DE JONGH va à San Sebastian. Par la suite, Jack Newton, Birk et Carroll font le voyage en train jusqu’à San Sebastian mais ne vont pas directement au consulat britannique, car il est surveillé par des gardes civils espagnols.

Le lendemain, ils arrivent au consulat britannique à Bilbao où ils séjournent six jours la "Seamen's Mission". Andrée DE JONGH y reste trois jours. Une semaine avant Noël, les trois hommes se retrouvent à Madrid.

Ils arriveront à Gibraltar le 4 janvier 1942 et Jack Newton quittera Gibraltar par un avion Sunderland du 202 Squadron le 13, pour arriver à Pembroke Dock, au Pays de Galles, le 14 janvier 1942.

Jack Newton ne se verra attribuer aucune distinction pour avoir réussi son évasion mais sera cependant promu au rang de Pilot Officer (publication le 1er septembre 1942 dans la London Gazette.)

La photo de Jack Newton en uniforme en médaillon ainsi que de nombreux renseignements proviennent du site de notre ami John Clinch à http://home.clara.net/clinchy/neeb1b.htm et aux pages suivantes.


Jack Newton et Yvonne Brusselmans en juillet 1953
Photo parue à The Tatler magazine 8 July 1953 of a meeting of the RAFEES.
Merci à John Snowdon (www.johnsnowdon.com) pour ce document.


Article d’un journal liégeois en septembre 1946, lors du retour de Jack Newton dans la région
(source : https://ibccdigitalarchive.lincoln.ac.uk/omeka/collections/document/27438

De très nombreux documents provenant des archives de Jack Newton sont accessibles en ligne à https://ibccdigitalarchive.lincoln.ac.uk/omeka/collections/show/1525


Photo prise en 1947 lors d’une reunion à Bruxelles de membres de la Royal Air Force et de Résistants belges qui les avaient aidés.
Richard A. Copley (au centre à droite, fumant une cigarette) se trouve derrière Betty Barlen, qui deviendra bientôt sa femme.
Émile Witmeur (en chemise blanche, au milieu) se trouve derrière son épouse Jeanne Vereecke Witmeur.
Le S/Ldr. Roy Langlois est au milieu, entre Witmeur et Copley. Alfred Newton est à l’arrière, juste derrière Copley.
Photo de Richard Copley provenant du site https://www.thememoryproject.com/stories/1893:richard-a.-copley/

Derek Shuff a écrit un livre sur Jack Newton et son évasion et publié d’abord en 2003. Il a été réédité en juin 2010 par The History Press Ltd (http://www.thehistorypress.co.uk) : “Evader: the epic story of the first British airman to be rescued by the Comète Escape Line in World War II”.


© Philippe Connart, Michel Dricot, Edouard Renière, Victor Schutters