Pyotr "Pedro" Kuzmitch PINCHOUKORussie
abattu par la Flak au-dessus de Berlin 13 septembre 1942
Durée : ?
Passage des Pyrénées : le 24 octobre 1942
Dernière mise à jour le 13 octobre 2023.
Pyotr "Pedro" Kuzmitch PINCHOUKO
Russie
abattu par la Flak au-dessus de Berlin 13 septembre 1942
Durée : ?
Passage des Pyrénées : le 24 octobre 1942
Rapport d'évasion SPG 3311/979 (incomplet).
Fait prisonnier avec son co-équipier Alexis Stadnik après qu'ils aient sauté de leur avion touché par la Flak au-dessus de Berlin (et que le pilote a vraisemblablement ramené à la base). Il semble que le camp où ils étaient détenus soit le Stalag VIIIF à Lamsdorf.
Ils s'en évadent dans la nuit du 16 au 17 septembre, arrivent en Belgique le 21 et se retrouvent cinq ou six jours plus tard dans les faubourgs de Namur. Ils évitent de rentrer dans la ville et, poursuivant leur route vers le Sud, ils traversent la Meuse et arrivent à Godinne. Après plusieurs jours de marche, ils arrivent aux environs de Chimay, près de la frontière française. Là, ils reçoivent à manger dans une ferme, où ils logent pendant deux jours.
Une dame belge parlant polonais les met en contact avec Camille MARCHAL de Oret qui les prend en voiture pour les conduire à Namur chez Albert MELOT, où ils sont pris en charge par "une organisation" (Comète). MELOT les fait interroger à Namur par Mtislav STAROVIESTSKY.
A Namur, Pinchuko est conduit par MELOT chez un prêtre, l'abbé Arthur GEORGES au 4 Place du Chapitre et Stadnik est conduit par FRIERES dans une autre maison, chez Maurice GUIGNON. Pinchuko y est nourri par les demoiselles Jeanne et Léonie DEROYER et loge deux nuits chez le vicaire GEORGES avec les abbés DOUTREPONT et BAIJOT.
Pinchuko et Stadnik, à nouveau réunis, partent alors à Bruxelles par le train vers le 8 octobre en compagnie d'un jeune Belge (Georges d'Oultremont). Ils y restent 3 ou 4 jours dans une maison, celle des MARECHAL, Avenue Voltaire 162 à Schaerbeek.
Le 16 octobre, ils quittent la Gare du Midi à Bruxelles en train à destination de Lille puis Paris. Sont également à bord de ce train, Gordon Mellor et Michael Joyce. Mellor et Joyce sont accueillis à Paris par Andrée DE JONGH (et Stadnik et Pinchuko vraisemblablement aussi, comme nous le supposons). Les deux Soviétiques sont guidés par un autre jeune Belge à Paris (Victor MICHIELS). Ils y logent une nuit ensemble chez Natacha PROTASSIEFF épouse Niels BOEG (une Russe devenue Danoise par mariage) au 83 Rue de Saussure à Paris XVIIe, via Élisabeth BARBIER de la Rue Vaneau.
Stadnik part le lendemain et Pinchuko y reste huit jours.
Dans le train vers le Sud, Pinchuko rejoint le groupe de Rupert Fuller, Henry Coombe-Tennant et Albert Arkwright, accompagnés de Jean-François NOTHOMB, Andrée DE JONGH et Albert "Bee" Johnson.
A Saint-Jean-de-Luz, les évadés sont guidés par Andrée DE JONGH et Florentino GOIKOETXEA dans la traversée de la frontière espagnole et le groupe arrive à San Sebastian le 24 octobre. C'est le 28e passage de Comète par Saint-Jean-de-Luz et la Bidassoa. Ce devrait être la seconde traversée vers l'Espagne de Jean-François NOTHOMB avec Andrée DE JONGH.
En attente de traduction du mot ci-dessous, en cursive cyrillique russe : Velikii drouzi Frantzii-Baski (Aux grands amis franco-basques), od Pinchuko Pedro K.(de la part de Pierre K. Pinchouko) iz Rosyi (de Russie). A la seconde ligne ligne, il écrit "iz Rossiï" (De Russie) puis "iz Germanskovo ? 15-9-42" (? d'un ? allemand le 15 septembre 1942 Probablement "évadé d'un camp allemand le 15 septembre).
Pinchouko est interrogé en Angleterre le 21 novembre 1942.