Dernière mise à jour le 24 juin 2022.
Milton Wallace STERN / O-814431
450 Clifton Avenue, Rochester, New York, USA
Né le 15 juillet 1923 à Buffalo, New York / † 22 décembre 2007 à Princeton, New Jersey
2 Lt Grade, USAAF 381 Bomber Group 532 Bomber Squadron, navigateur
atterri entre De Schoolt et Laren, à une quinzaine de km au sud-est du lieu du crash, à l’est de Deventer (Overijssel) Pays-Bas.
Boeing B-17G-25-DL Flying Fortress, n° série 42-38029, VE-M, abattu par un chasseur Me109 lors d'une mission sur Erkner, près de Berlin, le 8 mars 1944.
Écrasé vers 16h00 à hauteur du 11 Bathmenseweg à Oude Molen (Lettele), à 1 km de la route allant de Deventer à Holten, (Overijssel) Pays-Bas
Durée : 2 ½ mois
Arrêté à Liège, le 27 mai 1944
Rapport de perte d'équipage MACR 3002. Rapport RAMP signé le 31 mai 1945.
Le B-17, dont c’est la première mission, décolle de Ridgewell et est touché par la Flak en approchant de Berlin. Le réservoir de carburant n° 1 est en feu et l’appareil est signalé comme aperçu avec ses soutes à bombes ouvertes et avec le moteur n° 3 en drapeau. Le mitrailleur ventral confirme, ajoutant que le moteur n° 4 n’avait plus de pression et que le B-17 a perdu le contact avec le reste de la formation. Le MACR le renseigne comme vu pour la dernière fois au sud de Berlin, faisant demi-tour pour retourner à sa base. Selon le Sgt Kinney, mitrailleur ventral, l’appareil est alors attaqué par 3 chasseurs allemands, l'un des deux étant abattu par un mitrailleur à bord du B-17, l'un des 2 autres lui ayant donné le coup de grâce.
La Forteresse perdant trop d’altitude, le pilote, 2nd Lt Thomas A. Pirtle, donne l’ordre de l’évacuer à l’approche de Deventer aux Pays-Bas. Le pilote Pirtle se casse la jambe en atterrissant dans un champ et sera immédiatement fait prisonnier. Son co-pilote 2nd Lt Paul H. Schlintz, parviendra à s’évader, aidé par des Résistants hollandais et belges, mais sera dénoncé et arrêté le 16 juin à Anvers, y sera interné à la Prison de la Begijnenstraat avant d’être envoyé en camp en Allemagne. Le bombardier 2nd Lt Harry F. Cooper et le mitrailleur ventral Sgt William C. Kinney, ayant atterri près de Laren, à une 15ne de km au sud-est du lieu du crash, seront les seuls à réussir leur évasion. Cooper sera libéré en début septembre à Liège et rentrera en Angleterre le 15 septembre 1944 (Rapport d’évasion E&E 2110). Kinney, passé lui aussi en Belgique, y restera caché dans la région de Neeroeteren en Limbourg belge et sera libéré le 22 septembre par des troupes de la 4th Canadian Armoured Brigade (rentré en Angleterre le 24 septembre 1944 - E&E 2272).
Tous sautent d’une altitude de moins de 300 mètres. Outre Milton Stern, James Warren, Robert Burrows, George Cassody, James Estep et William Bull parviendront initialement à s’évader avant d’être arrêtés.
Milton Stern atterrit dans un arbre et est rapidement entouré d'une foule de civils. On lui conseille de ne pas rester là, les soldats allemands étant vraisemblablement à sa recherche. Les civils s'occupent de dissimuler son parachute et Stern se dirige d'abord vers la colonne de fumée indiquant selon lui l'endroit du crash de son avion. Se ravisant, il préfère s'en éloigner et va se cacher dans un fossé à proximité.
Peu de temps après, un jeune hollandais, du nom de JANSEN, l'aide à se cacher dans une meule de foin au milieu d'un champ. Le jeune homme revient vers 21h00 avec du pain, du café et un pantalon golf. Dans sa précipitation, il oublie de remettre à Stern le manteau qui lui était destiné, et qui reste dans la deuxième sacoche du vélo. JANSEN lui dit qu'il doit rester caché là quelques jours tant que les allemands continueraient à le rechercher.
Le lendemain matin (9 mars), après une nuit très froide, Stern commence à marcher le long d'un cours d'eau (vraisemblablement l'Overijssels-Kanaal), en direction de la Belgique. Dans la soirée, il s'approche d'une ferme où on lui donne à manger. Le fils du fermier part à vélo et ramène un autre jeune homme, Don, qui parle très bien l'anglais. Après avoir questionné Stern pendant quelques minutes, Don le prend sur son vélo pour l'amener à Deventer où on l'installe dans la chambre qu'y louait Don. Don part voir un autre contact et revient vers 23h00, avisant Stern qu'il devrait rester caché là pendant quelques jours, ajoutant cependant que la propriétaire des lieux avait peur des conséquences.
C'est ainsi que le lendemain à l'aube (10 mars), Stern accompagne Don pour retourner à la ferme. On lui donne des couvertures et il trouve refuge dans la grange. La fille du fermier, âgée de 13 ans, lui apporte le petit déjeuner et une bassine d'eau chaude pour y tremper ses pieds. Il reste dans son abri jusqu'au matin du samedi 11 mars.
Don réapparaît, on donne à Stern le vélo du fils du fermier et ils roulent à deux vers Deventer. Ils arrivent à une maison où Stern rencontre trois autres américains : le S/Sgt Maurice Hargrove, Walter Kendall et John Zolner.
Un nouveau guide, "Pierre", leur donne des tickets de chemin de fer et les aviateurs se dirigent vers la gare, chacun suivant l'autre à une certaine distance. Dans le train, ils se séparent par groupes de deux, et dans des compartiments différents. On leur avait conseillé de jouer les sourds-muets en cas de questionnement. Ils descendent en gare de Echt, près de la frontière belge, où ils rencontrent des hommes qui les conduisent chez eux.
A 20h00, après avoir mangé, s'être rasés et lavés, ils partent vers Maastricht à bord d'une voiture dans laquelle se trouvent également deux Français échappés d'un camp de prisonniers. A Maastricht, sous la pleine lune et avec des sentinelles allemandes patrouillant cette zone frontalière, ils traversent la Meuse à bord d'une petite barque. Dans son rapport RAMP, Stern précise seulement qu’il a fait cette traversée le 11 mars en compagnie d’un policier hollandais habitant Echt et chez qui il avait logé…
De l'autre côté, en Belgique, un fermier, André, les attend pour les conduire à pied vers sa ferme. Le parcours leur prend environ deux heures. Ils restent dans cette ferme durant six jours, cachés le jour dans une grange, la nuit dans une chambre du corps de logis.
Le cinquième jour, vers le 16 mars, un autre guide, Jules, arrive avec cinq co-équipiers de Stern : Burrows, Bull, Cassody, Estep et Warren. On informe les aviateurs que l'on projette de les évacuer, par deux à la fois, par un petit avion. Il est décidé que Stern et Burrows, qui s'était foulé la cheville en atterrissant, partiraient les premiers, de façon à soigner rapidement Burrows. On conduit le groupe cette nuit-là vers un manoir qui appartenait à un noble français, aviateur durant la guerre 14-18. [Il s’agit de "La Clairière" à Rekem-Lanaken, propriété à l’époque de Stéphane de Bissy et Germaine Moreau de Bellaing] Ils dorment dans un petit bois à l'arrière dans un abri aménagé sous terre et dissimulé par des branchages. Ils y rencontrent deux yougoslaves qui s'étaient eux aussi échappé d'un camp : Stretsko Pajantitch, officier pilote et Voja Jovanovitch, bombardier/mécanicien.
Le lendemain, samedi 18 mars, "ils"(nous supposons qu’il s’agit seulement de Stern et Burrows, les rapports et récits reprenant souvent "we" sans autres précisions…) sont conduits à Hasselt en tramway par la fille du propriétaire du manoir, Monique de BISSY, 21 ans, qui les mène au 17 Thonissenlaan chez Florent BIERNAUX et son épouse Olympe, née DOBY. C'est là qu'ils peuvent prendre leur premier bain chaud. On leur sert un vrai repas et on leur donne des cartes d'identité belges.
Le lundi 20 mars à 5h00 du matin, "ils" (Stern et Burrows seuls) sont conduits à la gare par Mme BIERNAUX, qui les accompagne jusqu'à Liège où un homme et une femme doivent les accueillir. Ce couple n'étant pas au rendez-vous, Mme BIERNAUX donne quelques coups de téléphone avant de mener le groupe dans un café. Le couple arrive finalement une heure plus tard et Mme BIERNAUX prend congé d'eux. Le groupe, conduit par leurs nouveaux guides, marche pendant deux heures dans les rues de Liège, tentant d'éviter les patrouilles allemandes. Ils doivent même se cacher pendant 45 minutes dans une église pour échapper à des soldats qui apparemment les suivent. Ils arrivent finalement à une grande maison, qui se révèle être le quartier général de la résistance locale. C'est là qu'ils sont séparés des deux Yougoslaves qu'ils ne reverront jamais par la suite. On leur présente "Joseph", le chef du réseau et Stern et Burrows sont conduits dans une autre maison où ils prennent le souper. Ce "Joseph", Stern ne le précise pas, est en fait Joseph DRION de Liège, chef du Groupe DRION qui organise le logement et les déplacements d’aviateurs évadés dans la région liégeoise.
Plus tard dans la soirée, la fille de la maison, Flora, conduit Stern et Burrows vers une autre maison située à l'autre bout de la ville. Ils sont les hôtes d'un couple âgé qui les héberge pendant "environ deux semaines".
Un soir, Flora vint leur annoncer qu'ils pourraient être évacués vers la Suisse dans les jours suivants. Elle les emmène entre-temps vers Grâce-Berleur, où ils sont hébergés par deux dames, âgées toutes deux de 75 ans, l'une veuve, l'autre célibataire, qui les soignent "aux petits oignons". Le projet de les faire rejoindre la Suisse tombe à l'eau, l'un des deux guides prévus étant fatigué de son expédition précédente, l'autre étant malade. [Le rapport d’activités du Groupement de Joseph DRION, de Liège, mentionne par ailleurs que Stern et Burrows ont été remis par Melle Monique de BISSY à Léon CHRISTIAENS, 58 Rue du Hoyoux à Herstal-Liège.]
Ils logent ensuite chez une autre famille de Grâce-Berleur. Stern croit se souvenir que le père fabriquait et vendait de la crème glacée et qu'il avait deux filles, Jeanine, environ 15 ans et Victorine, 19 ans. Le rapport RAMP de Stern précise qu’il s’agit des VAN LESSEN à Grâce-Berleur, chez qui il a logé 3 semaines en avril 1944… [La liste des Helpers belges reprend Georges VAN LESSEN et Marie MATRICHE au 13 Rue de l’Hôtel Communal, qui se trouve en fait sur le territoire de Grâce-Hollogne, tout près de Grâce-Berleur.] Il ne cite pas Burrows dans cette partie de son rapport, mais son co-équipier loge également là, pendant 2 semaines.
Le 20 avril, on conduit Stern et Burrows à nouveau dans Liège même où ils restent dans un grand bâtiment abandonné, qui leur paraît avoir été une auberge ou un hôtel : il y avait 25 à 30 chambres, sur trois ou quatre étages. La concierge, "petite et charmante", leur sert de bons repas, qu'ils prennent en compagnie d'un lieutenant de l'Armée belge, habitant Namur, qui se cache également des allemands. Un jour, lors d'une rafle, les trois évadés doivent se cacher dans un grenier d'où ils entendent la petite dame blaguer avec les soldats allemands de manière à détourner leur attention. Durant leur séjour, Liège eut à subir son premier bombardement (le 1er mai), la cible étant les installations ferroviaires. Ayant vu l'approche des B-24 du haut de leur chambre au dernier étage, ils dévalent les escaliers pour aller se réfugier dans la cave. Plusieurs autres bombardements sur la ville durant ce mois de mai retardent la poursuite de leur voyage et Stern, n'y tenant plus, demande à rencontrer "Joseph" (DRION) à son quartier général. C'est là que Stern et Burrows revoient leurs autres co-équipiers ainsi que deux autres aviateurs américains : le 2nd Lt George G. Wedd Jr et le Sgt Floyd A. Franchini, respectivement co-pilote et mitrailleur à bord du B-17 42-39801 594TH Bomb Group/332nd Bomb Squadron) abattu le 4 mars 1944. Ils seront eux aussi arrêtés à Liège le 27 mai.
Il est décidé que Wedd, Franchini, Burrows et Stern partiraient en train pour la Suisse tôt le lendemain matin. Malheureusement, un nouveau bombardement dans la soirée et la destruction de voies de chemin de fer et de ponts rend ce voyage impossible. Un débarquement sur les côtes de la Manche paraissant imminent, ils se résignent et prennent le parti d'attendre leur libération. Dans son rapport RAMP, Stern mentionne qu’au cours d’avril et mai 1944, c’est " M. MONNICE", de Liège, qui lui sert de guide dans ses déplacements de cachette en cachette. [La liste des Helpers belges reprend Maurice MONISSE au 24 Rue des Airs à Liège.]
Le 11 mai, un homme, Joseph "Gophard" (le rapport RAMP de Stern mentionne Joseph Goffard), mène Stern et Burrows vers une autre cachette, chez M. et Mme Jean et Virginie TITS et leurs deux enfants, Dorine, 16 ans et Joseph, 17 ou 18 ans. Leur maison, au 38 Rue des Anglais, entourée d'un établissement psychiatrique, d'un hôpital et d'un long mur, était située sur la même colline que la Citadelle de Liège. A l'abri des regards, Stern et Burrows peuvent profiter du grand jardin avec les enfants.
Vers le 20 mai, les deux aviateurs sont prévenus de l'arrivée d'une patrouille allemande fouillant les maisons du quartier. Frans CAUBERGH, qui travaillait à l'asile voisin, les amène sur son lieu de travail en leur enjoignant de jouer les fous comme les autres pensionnaires. Ils font très bien les dingues car la patrouille ne remarque rien et quitte l'établissement après sa fouille.
Le matin du samedi 27 mai 1944, Stern est réveillé chez les TITS par du bruit à l'étage au-dessous et entend des pas courant dans la cage d'escalier. Des soldats allemands font irruption dans sa chambre et il est arrêté. Sous des cris de " Juif ! Juif ! Juif ! ", il est frappé à la tête et au visage et s'écroule. Après, on lui permet de s'habiller et il est poussé dans les escaliers pour retrouver Burrows au rez-de-chaussée où il est enchaîné avec lui à un radiateur. La Gestapo arrête également Mme TITS et ses deux enfants, Jean TITS, son mari, étant parvenu à s'échapper en sautant un mur. (Stern passera le voir à Liège en mai 1945 après sa libération). Le rapport RAMP de Burrows mentionne que ces arrestations sont dues à une dénonciation par une personne dont il a oublié le nom [ce doit être Antoine Everts, de Montegnée-lez-Liège, traître belge et agent de la G.F.P - Geheime Feld Polizei] et qui avait amené la Gestapo à cette adresse]. Le rapport RAMP de Milton Stern, lui, indique que c’est Joseph Goffard, cité plus haut, qui est arrivé chez les TITS avec la Gestapo 2 semaines après son arrivée chez eux ; que ce Goffard était très bien traité dans la Prison de Liège où il se trouvait avec lui et que cet homme recevait des rations supplémentaires de nourriture et n’était pas battu comme d’autres dans les membres du Groupe DRION également internés là. Stern indique que Joseph DRION, chef de l’organisation, a été arrêté en même temps que lui. Ceci ne veut pas dire au même endroit. Le rapport d’activités du Groupe DRION mentionne l’arrestation le même jour de Jean et Virginie TITS.
Conduits en camion vers un quartier général de la Gestapo à Liège, Stern et Burrows y rencontrent d'autres aviateurs : Bull, Cassody, Estep et Warren de leur équipage, ainsi que Wedd et Franchini cités plus haut. Se trouvent également là deux aviateurs américains qu'ils n'avaient pas encore rencontrés : le Captain Gerald D. Binks (Command Pilot du B-17 42-30280 abattu le 21 février 1944) et le Lt Everett G. Ehrman (pilote du B-24 42-52175 abattu le 8 mars 1944). Dénoncés par un agent double, "Joseph" (Joseph DRION) et une cinquantaine d'hommes et de femmes de son réseau se trouvent là également. Le traître avait déclaré aux allemands que Stern était juif et il ne fut pas épargné par ses tortionnaires : contrairement à ses codétenus, Stern n'est pas autorisé à s'asseoir sur un banc, mais est enchaîné pendant douze heures à un radiateur dans la salle d'attente du bâtiment, frappé de temps en temps sur la tête et les épaules et devant subir des agressions verbales liées à son statut de "juif".
On conduit les aviateurs à la prison Saint Léonard, où Bull, Cassody, Estep, Wedd et Stern se retrouvent dans la même cellule. Le mardi 30 mai, on les sépare et chacun d'eux est placé dans une cellule avec 3 ou 4 patriotes belges. Confinés dans cet espace réduit, dormant à même le sol, généralement mal nourris, sauf une fois par semaine lorsqu'arrive le repas préparé par le "Secours d'Hiver". Les Allemands ne supportant plus les invectives de l'un des détenus de la cellule, le résistant Roger VAN EVERCOREN, plus ou moins 25 ans, ils l'emmènent un jour pour interrogatoire. Lorsqu'ils le ramènent, il est inconscient après avoir été fouetté et matraqué et ne peut bouger ou parler pendant deux jours.
Vers 03h00 au matin le 6 juin, on les transfère, Stern et neuf autres américains ainsi que 200 à 300 belges, en camion de la prison Saint Léonard vers la Citadelle de Liège, l'endroit où les allemands exécutaient généralement les résistants. Heureusement, ils ne sont pas fusillés, mais simplement séparés les uns des autres. Stern est mis en cellule d'isolement dans les caves où il reste pendant 30 jours, vivant uniquement de pain et d'eau, dormant sur le sol de pierre de sa cellule, questionné à plusieurs reprises aux fins de savoir comment et par qui il avait été amené de Holten vers Liège.
Le 15 juillet 1944, jour de ses 21 ans, quatorze patriotes belges, parmi lesquels un prêtre, le Père André, sont fusillés dans la cour de la Citadelle. Stern est amené dans cette cour et menacé de subir le même sort s'il ne dévoile pas l'identité de ses helpers. Il ne dit rien et cinq jours plus tard (le 20 juillet) lui et ses compagnons aviateurs sont avisés de ce qu'ils allaient être transférés vers un camp de prisonniers en Allemagne.
Le 21 juillet ils passent par le quartier général de la Luftwaffe à Bruxelles où ils restent quelques jours avant d'entamer leur voyage vers le centre d'interrogation de la Luftwaffe à Oberursel près de Frankfurt.
Stern est interné ensuite au Stalag Luft 1 à Barth où il arrive le 29 juillet 1944.
Le 18 janvier 1945, Stern et d'autres aviateurs juifs sont transférés du North 2 Compound du camp au "Jewish Barracks" (Bloc 111, chambre 16) dans la Section North 1. Le camp Stalag Luft 1 est libéré par des troupes russes le 1er mai 1945 et, comme les autres prisonniers américains, Stern sera transporté en avion, d’abord vers la France, puis vers l’Angleterre et rentrera finalement par bateau aux Etats-Unis.
Curieusement, il est mentionné sur une liste de EVA en février 44…
Quelques photos et références de documents de Stern à http://memory.loc.gov/diglib/vhp-stories/loc.natlib.afc2001001.01348/#vhp:other