Dernière mise à jour le 15 décembre 2022.
Peter WRIGHT / 1186627
19 Mill, Saint Bedsworth, Warwickshire.
Sgt, RAF Bomber Command 76 Squadron, navigateur.
Atterri à Corroy-le-Grand (Brabant wallon), Belgique.
Handley Page Halifax Mk II, W1064, MP-J, abattu la nuit du 1 au 2 juin 1942 lors d'une mission sur Essen, par un chasseur de la 111./NJG2 (Oblt Heinrich Prinz zu Sayn-Wittgenstein).
Écrasé près de Grez-Doiceau (Brabant wallon), Belgique.
Durée : 8 ½ semaines.
Passage des Pyrénées : le 2 août 1942.
Rapport d'évasion SPG 816 (incomplet).
Le Halifax décolle à 23h30 de Middleton St George. Sur le vol de retour il est pris sous le feu du Junkers 88 de Heinrich Prinz zu Sayn-Wittgenstein et s’écrase à Bossut-Gottechain.
Outre Peter Wright, l'équipage de l'avion se composait du pilote Sgt R. West (décédé), du mécanicien William Norfolk, de l'opérateur radio Sgt Oldfield, du mitrailleur arrière P/Off Mulligan (prisonnier) et du Sgt Thompson (décédé).
Peter Wright est logé près de Namur chez le baron ORLONNE (?), qui pensait pouvoir le mettre en contact avec une organisation. Son fils le conduit en vélo à Namur, où ils rencontrent le père LELOIR. Un jeune homme de 19 ans le conduit à Laneffe, au nord de Philippeville. Il y reste deux semaines chez Mme LABOULLE, sœur du curé local, Léon LABOULLE, habitant Rue de la Cure. Une Mme GERARD vient de Liège le prendre en bus à Charleroi, puis le guide en train à Liège le 30 juin 1943. Ernest GERARD (du groupe JAB) contacte le major Georges OUWERX. A noter que la Mme GERARD citée plus haut est Charlotte GERARD, née Lejeune, l’épouse d’Ernest et ils habitent au 4 de la Rue Sohet à Liège. Ernest GERARD (né à Sedan, France, en 1889), a été arrêté le 23 février 1944. Déporté en Allemagne, il a survécu aux camps et est revenu en Belgique en juin 1945.
Wright déclare y avoir passé la nuit (en fait, trois selon Ernest GERARD dans son propre rapport). Un major belge (Georges OUWERX, localisé à Nessonvaux, au sud-est de Liège) vient l'y prendre et le conduit à Bruxelles où l'attendent deux hommes et deux femmes. Une des femmes le conduit à une église et lui dit qu'il partira immédiatement, mais un jeune homme vient annoncer que le guide prévu est déjà parti. Il attend donc huit jours dans un flat qu'il ne quittera qu'une fois pour recevoir une carte d'identité. Cela correspond avec le logement au 16 Rue Vanderhoeven à Saint-Josse chez Élisabeth LIÉGEOIS et Élisabeth WARNON-FERAILLE du 1 au 7 juillet.
Le 7 juillet, une de ses logeuses l'emmène en tram à un terminus et le présente à "Charles", un ex-officier belge (qui est Georges d'Oultremont). En compagnie d'un juif polonais et de sa femme (il s'agit du professeur de piano Stefan Askenase, spécialiste de Chopin et qui atteindra un village dans le sud de la France où, sous un pseudonyme, il travaillera comme architecte jusqu’à la fin de la guerre), "Charles" conduit Wright à Louvain. De là, ils se rendent en train à Paris et vont à l'Hôtel du Luxembourg, au 42 Rue de Vaugirard, Paris 6ème. En fait, cet hôtel existe toujours et est en bordure du parc du même nom.
Ils y rencontrent Frédéric DE JONGH. Wright doit alors répondre à un tas de question pour prouver son identité. Un prêtre le conduit chez Mme GILARDI où il reste dix jours. René Coache y amène Joseph Pack et William MacFarlane qui ont logé chez lui. Plus tard, René COACHE le prend à la villa de la Rue des Érables à Saint-Maur, chez Frédéric DE JONGH où il retrouve Pack. Ils y sont rejoints par William Norfolk.
Il quittera Paris le 30 juillet, avec Pack, Norfolk et McFarlane. Leur guide était Andrée DE JONGH. Il passera en transit chez Ambrosio SAN VICENTE au 7 Rue Salagoïty à Saint-Jean-de-Luz.
Ils traversent les Pyrénées dans le 18e passage de Comète avec "Bee" Johnson, prennent un taxi pour San Sebastian et y restent trois jours chez un "FREDERICE" (Federico ARMENDARIZ) au 2e étage du 3 Calle de la Marina à San Sebastian, près de la Concha, plage de San Sebastian. Michel CRESWELL les emmène à Madrid sous des faux noms, et ils partent à Gibraltar après quatre jours.
Ils quittent Gibraltar le 19 août à bord d’un destroyer qui protégeait un convoi avançant lentement dans les eaux de l’Atlantique, tentant d’échapper aux sous-marins allemands. Le destroyer arrive à Londonderry (Irlande du Nord) six jours après. Transportés par ferry de Larne jusqu’à Stanrear en Ecosse, Wright, Norfolk, Pack et MacFarlane prennent alors un train vers Londres où ils descendent à la gare de Euston. On leur ordonne de se rendre immédiatement au Ministère de l’Air, mais comme les bureau sont fermés le samedi, Joe Pack quant à lui rentre à la maison (dans le Kent) et l’on peut supposer que les autres, y compris Wright, firent chacun de même...