Dernière mise à jour le 9 septembre 2018.
William Dean GROSVENOR / O-667814
10 North Maple Street, Colfax, Iowa. L’adresse du 23 East Washington Street à Colfax selon Nelly Legrain et Jeanne Drieghe-Dumont est confirmée par son E&E 1881.
Né le 25 janvier 1920 à Colfax, Iowa / † le 2 mars 2009 à Abilene, Texas
1st Lt, USAAF 56 Fighter Group 61 Fighter Squadron, pilote
Lieu d'atterrissage: près de Lippelo, Province d’Anvers
P 47 D Thunderbolt, 42-75216, HV-B / "Charming Ellen", accidenté au cours d'une mission d'escorte de bombardiers lors d'un raid sur Solingen le 30 novembre 1943.
Ecrasé dans un verger à Mariekerke près de Puurs, près de la ferme De Looze.
Durée : 7 mois
Arrêté le 20 juin 1944 et évadé du "train fantôme"
Rapport de perte d'équipage MACR 1542. Rapport d'évasion E&E 1881, disponible en ligne.
William Grosvenor avait donné à son appareil le prénom de sa fiancée aux Etats-Unis.
Les informations de base et celles qui suivent proviennent de diverses sources, notamment le rapport d’évasion de William Grosvenor (assez succinct et dont l’Appendix "C" ne reprend pas tous les noms des personnes l’ayant aidé), les rapports concernant la perte de son appareil, les archives de Comète, les dossiers individuels de certains helpers, de même que le livre de notre ami Walter Verstraeten, "Vleugels Boven Klein-Brabant" (Jaarboek 34-1999 – Vereniging voor Heemkunde in Klein-Brabant, v.z.w – http://www.verenigingvoorheemkundeinkleinbrabant.be)
Grosvenor, dont c’est la 40ème mission, décolle de Halesworth vers 11h00 du matin. Ayant dû abandonner son Groupe suite à des ennuis mécaniques, Grosvenor reprit le chemin vers sa base. Le problème étant réglé entretemps, il décida d'attaquer des cibles en Belgique. Volant à très basse altitude en mitraillant un train aux environs de Puurs, son appareil heurta un poteau télégraphique, ce qui endommagea l'hélice. Le pilote parvint néanmoins à reprendre de la hauteur afin de pouvoir sauter en parachute à seulement 150m du sol et l'avion, poursuivant sa course, alla s'écraser vers 12h00 dans un verger à Mariekerke.
Grosvenor se débarrasse immédiatement de son parachute, harnais et Mae West et se dirige vers un café à Sint-Amands, proche de l’endroit où il est tombé. Selon les souvenirs d’Achiel Vercauteren évoqués à Walter Verstraeten, Jan De Decker, assez excité, aurait appelé son copain Daelemans pour que ce dernier sorte du café où il se trouvait également. Grosvenor, qui parle un peu le français, aurait alors demandé à Daelemans "Monsieur, Opwijk ?", ce sur quoi ce dernier aurait indiqué la Pandgatheide, une rue en face du café, menant au hameau de Keten, puis à Buggenhout et enfin à Opwijk, à environ 10 km au nord-est d’Aalst / Alost.
Alors qu’elle circule à vélo, Elza BAUMANN-RAES, habitant la Nieuwstraat à Bornem, remarque une colonne de fumée au loin, au-dessus des champs. Elle aperçoit ensuite les trois hommes occupés à gesticuler. Arrivée à leur hauteur, on lui dit que l’un d’entre eux est le pilote de l’avion qui s’est écrasé. Ne parlant pas anglais, elle lui fait un signe de la tête et Grosvenor se met à la suivre jusqu'à la ferme des VERMEIREN dans la Pandgatheide, à Keten, à environ 50m du carrefour avec la Heirbaan. Là, le fils de la maison, Vic VERMEIREN, l’emmène dans sa grange et lui demande de se cacher entre les ballots de foin. VERMEIREN se rend ensuite à la ferme voisine de Sus et Helena PEETERS (à la Oude Heirbaan) dont la fille aînée, Gusta, est la fiancée de Marcel "Marc" HARNIE, un réfractaire au travail obligatoire en Allemagne qui parle anglais et qui fait partie du groupe d’évasion EVA. Marc HARNIE étant présent chez les PEETERS ce jour là, il va voir Bill Grosvenor pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un pilote allié et revient chez les PEETERS pour leur demander des vêtements civils afin de permettre à l’aviateur de se changer.
A son retour chez Vic VERMEIREN avec un sac rempli de vêtements, Marc HARNIE apprend que toutes les habitations avoisinantes sont fouillées par les Allemands et que l’aviateur a déjà été envoyé à travers champs à la ferme des PEETERS. Marc HARNIE y retrouve en effet Grosvenor et par crainte de voir la ferme des PEETERS fouillée à son tour, il le cache dans une réserve à pommes de terre située sous l’étable. Heureusement, les Allemands ne viendront pas jusque là.
Grosvenor est alors habillé en civil et conduit, le même jour de sa chute, vers Bruxelles par Marc HARNIE (l’Appendix "C" du rapport E&E reprend "Marie Haine (sic) – took me to Brussels"). Pour ce faire, ils marchent environ trois quarts d’heure pour aller à Londerzeel. Ils y prennent le tram « L » en direction de la gare du Nord de Bruxelles où ils arrivent après un trajet de 22 kilomètres qui dure une quarantaine de minutes. Ils prennent finalement le tram 6 à la Bourse et se rendent chez l’Abbé Camille LECLEF, au presbytère de la paroisse de Saint Job, 18 Place Saint Job à Uccle, où Marc HARNIE réside dans la clandestinité. Le lendemain, HARNIE et LECLEF prennent contact avec EVA.
Le 2 décembre, Charles HOSTE vient au presbytère pour identifier l’aviateur.
Il leur fixe alors rendez-vous au croisement de la Rue Royale et du Boulevard du Jardin Botanique. Marc HARNIE et Grosvenor s’y rendent en tram et Charles HOSTE est déjà sur place à leur arrivée.
Marc HARNIE remet Grosvenor à Charles HOSTE qui lui communique la phrase codée qui sera transmise à Londres et qui pourra être entendue à la BBC lorsque l’aviateur aura rejoint l’Angleterre. La phrase était « Il n’y a pas de Pyrénées pour les grands oiseaux ». Elle fut diffusée le 28 janvier 1944 à 20h15 à la BBC mais elle concernait en fait un autre aviateur. Marc HARNIE ne le sachant pas, fut convaincu que Grosvenor était parvenu à retourner en Angleterre. Comme nous le verrons plus loin, la réalité fut tout autre.
Le 5 décembre 1943, Charles HOSTE emmène Bill Grosvenor chez Prosper SPILLIAERT, un autre membre d’EVA qui exploite une poissonnerie au 167Avenue de la Reine à Schaerbeek. De nombreux aviateurs passeront par là.
Les lieux seront malencontreusement détruits par l’aviation américaine lors du bombardement du 11 mai 1944.
Grosvenor y est photographié afin de lui confectionner une fausse carte d’identité. On y ajuste son habillement et un tas de questions bien précises lui sont posées de manière à confirmer qu’il est bien un aviateur américain.
Ce même jour, Bill est conduit par Charles HOSTE au 240 Rue Léopold 1er à Laeken, chez Madame Joséphine BROECKX, veuve VAN DER GRACHT et sa fille Marie-Louise (l’Appendix "C" du rapport E&E reprend Vander Cracht). C’est le premier des trois aviateurs qu’elle hébergera.
Selon une autre source, Charles HOSTE est prévenu par Daniel WITDOUCK (du 172 Chaussée de Helmet à Schaerbeek) pour recueillir Grosvenor chez M. GOETHALS, au 248 Rue du Progrès à Schaerbeek, qui lui a donné un costume. Charles HOSTE l'y identifie le 3 décembre et le conduit le 5 chez ses logeurs de EVA, Clément DEBERGHES (DE BERCHES ?) époux de Clothilde REGIBO au 92 Rue de Locht à Schaerbeek. Jean PORTZENHEIM sera l’officier welfare de Grosvenor durant sa prise en charge par EVA.
Grosvenor est repris comme entré à EVA le 5 décembre 1943 et en être sorti le 6 janvier 1944 pour être remis par Gaston MATTHYS à Jules DRICOT avec Frederic Boulter.
Le 6 janvier 1944, Jules DRICOT conduit Bill Grosvenor chez Maurice et Yvonne OLDERS, au 8 Rue du Foyer Schaerbeekois à Schaerbeek. Il y rencontre Bob Wernersbach, un autre aviateur américain. Gaston MATTHYS vient leur apporter les documents requis pour permettre leur évacuation vers l’Espagne et les chercher pour les remettre à « Michou » (Aline DUMONT). Dans son rapport E&E, Grosvenor indique que Gaston MATTHYS l’a pris en charge (dans l’organisation) pendant les six premières semaines de son séjour en Belgique.
"Michou" amène les deux aviateurs à la gare du Nord de Bruxelles mais Raymond ITTERBEEK, le guide qui doit prendre le relais n’est pas au rendez-vous. Il a en effet été arrêté le 4 janvier dans le train de Lille alors qu’il convoyait deux aviateurs.
Michou conduit alors ses deux "colis" chez Madame Maria BUCHET, une veuve de septante ans qui exploite une imprimerie au 82 Rue Saint Henri à Woluwé-Saint-Lambert. Elle y vit avec deux des ses trois fils, Roger et Paul, le troisième, Jean, ayant été obligé d’aller travailler en Allemagne. Trois autres aviateurs appartenant à un même équipage sont déjà hébergés chez les Buchet lorsque Bill Grosvenor et Bob Wernersbach y arrivent. Il s’agit de Thomas Reynolds, de Clayton Mac Lachlan et Alexander G. Dumbrell.
Le 12 janvier, Bill est emmené par Jacques DE BRUYN qui le conduit chez Henri et Octave MALFAIT, au 9 Rue Tilmont, à Jette. Il y restera jusqu’au 14 janvier avant d’être remis à Marie MACA.
Grosvenor loge avec Max Gottlieb chez Yvonne MEUNIER-LACHAPELLE et sa fille Madeleine, 16½ ans, au 2 Avenue du Blankedelle à Auderghem (voir note en bas de page) du 19 janvier au 19 février 44 venant de chez Madame veuve DRIEGHE au 1791 Chaussée de Wavre à Auderghem (Marie Maca renseigne qu'il y loge du 20 janvier au 3 février et que Gottlieb y est hébergé du 28 janvier au 10 février. Ils avaient été amenés par des résistants du FI). Grosvenor, quant à lui, indique dans son E&E qu’il a été hébergé pendant un mois – sans précision de dates - chez Mr & Mme "DRIGHER". Marie-Thérèse ELIOT reprend Grosvenor chez Yvonne MEUNIER et le conduit chez Emile DELCOMMUNE au 3 Place des Bienfaiteurs à Schaerbeek. C'était Victor SCHUTTERS qui avait transporté Grosvenor chez Clotilde HOYAUX-TARTE, celle-ci l’ayant ensuite remis à Jeanne DRIEGHE née DUMONT.
Bill aurait également été hébergé au 1696 Chaussée de Wavre par Edouard ELIOT et son épouse Germaine LACHAPELLE et leur fille Marie-Thérèse qui s’occupait du convoyage des aviateurs abattus.
Charles BOVENDEERD de la Rue du Prince Royal à Ixelles leur sert ensuite de guide pour aller au 56 Rue de Ruysbroeck à Bruxelles, chez Jean PLAS, son épouse Anne VAN DOREN et leurs huit enfants. Jean PLAS exploite une imprimerie à cette adresse et habite avec sa famille au n°64 de la même rue. En face de son imprimerie, se trouve celle de Ferdinand WELLENS qui imprima le « Faux Soir » en novembre 1943. Il s’agissait d’un fac-similé du journal Le Soir réalisé par la Résistance et visant à se moquer de l’occupant de manière à remonter le moral de la population.
Le 5 mars 1944, Ferdinand WELLENS est arrêté et tout le quartier est bouclé par les Allemands. Etant donné que Jean PLAS était un ami de Ferdinand WELLENS et qu’il l’avait à plusieurs reprises aidé pour confectionner des documents clandestins, Anne BRUSSELMANS décide de sortir les deux aviateurs de là.
Le 8 mars, Anne BRUSSELMANS (citée simplement comme "Mme Anne, Brussels" dans l’Appendix «C» du rapport E&E) se rend Rue de Ruysbroeck pour évacuer les aviateurs alors qu’une sentinelle allemande monte la garde devant l’imprimerie de WELLENS. Heureusement, lorsqu’elle sort de la maison de Jean PLAS avec Bill Grosvenor et Max Gottlieb, la sentinelle allemande est entrée dans la maison de l’imprimeur et ils sont seuls dans la rue. Elle les laisse passer devant elle et les suit à distance. Quelques minutes plus tard, elle voit son camarade Henri MACA qui s’était posté au bout de la rue accoster les aviateurs et disparaître avec eux dans la nuit.
Grosvenor rencontre le colonel Thomas Hubbard durant son séjour et il est renseigné comme remis par Henri MACA à Simone SCHREYEN pour hébergement du 8 mars au 4 mai 44 (l’Appendix "C" du rapport E&E mentionne seulement "Mlle Simone, Brussels" ).
Bill est ensuite conduit seul chez Amélie GUYAUX, née LOOD, au 748 Chaussée Romaine à Wemmel. Il y est rejoint par John Brown dont on lui demande de vérifier l'identité car Brown ne connaissait quasi personne de son équipage.
Le 4 avril 1944, Bill est amené chez les VERLEYSEN au 40 Rue des Béguines à Molenbeek.
Grosvenor et Brown vont ensuite loger deux semaines à la Chaussée de Gand chez un Léon, dont le frère François est résistant. Marcel VAN BUEKENHOUT (dont le nom est orthographié "van Buehertius" dans l’Appendix "C" du rapport E&E) les amène alors chez André QUINTARD et Marguerite LEGRAIN qui exploitent une épicerie située au 47 Rue Edgard Tinel à Anderlecht, et ils y restent du 11 au 28 avril. Marcel vient alors les conduire pour deux semaines à Laeken chez une femme et sa fille qui n'ont ni l'électricité, ni le gaz, ni la radio. Grosvenor est logé un jour chez les LEYSEN, fruitiers-légumiers à la Chaussée Romaine à Wemmel.
Le 3 mai, Marcel VAN BUEKENHOUT déménage Bill Grosvenor et John Brown chez Jeanne FRIX, veuve CLAES, qui les loge au 147 Avenue du Cimetière de Bruxelles à Evere. Elle y exploite un café ainsi qu’un commerce de fleurs et de pierres tombales.John Byers y avait été logé ainsi que Johannes Thijssen, un agent hollandais brûlé. Suivant un rapport d’Alphonse Escrinier de EVA, ce dernier fut infiltré par le traître René Van Muylem qui dirigeait la fausse ligne d’évasion KLM. Il en résultera les arrestations de Mme FRIX, de William Grosvenor et de John Brown.
Durant leur séjour chez Mme FRIX au 147 Avenue du Cimetière de Bruxelles à Evere, Grosvenor et Brown y rencontrent beaucoup de personnes : Angèle STEVENIN du n°137, Yvonne DE BACKER du n° 138 juste en face et M. et Mme CAMMAERTS-JACOBS du 912 Chaussée de Louvain, à Evere également. Ils font la connaissance du mitrailleur Elmore Loveland: une fois au "George's café" où il loge, et une autre fois à la Chaussée de Gand. Ce café était peut-être celui de Georges JEURISSEN au 833 Chaussée de Louvain à Evere.
Marcel VAN BUEKENHOUT vient les déménager en camion vert (le camion SNCB de Victor SCHUTTERS) au 188 Avenue Houba de Strooper à Laeken, au-dessus du Café La Terrasse, tenu par Jean VAN DEN EEDE et Madeleine SCREVE. Ils y restent du 3 au 18 juin 44, puis retournent chez Mme FRIX-CLAES, au 147 Avenue du Cimetière de Bruxelles. Les aviateurs avaient en effet appris la nouvelle du débarquement de Normandie et ils voulaient retourner chez Mme FRIX-CLAES chez qui ils avaient la possibilité de suivre la suite de l’avancée des alliés en écoutant la BBC.
Ils y apprennent que la Gestapo a arrêté Henri MACA le 27 mai et Simone SCHREYEN ainsi que Victor SCHREYEN, le 1er juin.
Le 20 juin à 6 heures, Mme FRIX-CLAES les avertit que la Gestapo va arriver pour fouiller la maison et qu'ils doivent disparaître. Ils tentent de s'enfuir par une fenêtre puis par le grenier, mais on leur tire dessus. Ils se rendent à deux gestapistes qui sont rentrés dans l'habitation. Les deux Américains et Mme FRIX-CLAES sont emmenés au QG de la Luftwaffe. On demande aux aviateurs leur nom, grade et n° matricule et on les prévient qu'ils seront traités comme des criminels de guerre tant qu'ils ne sauront pas prouver leur identité en racontant toute leur histoire. On les sépare dans des petites cellules sombres pendant 8 heures, puis on les conduit à la Prison de Saint-Gilles avec Mme FRIX-CLAES. Les Américains sont enfermés avec des déserteurs allemands (trois SS allemands et deux SS belges).
Grosvenor fut gardé 31 jours en cellule sombre, et lors de ses multiples interrogatoires les gardiens allemands se servirent entre autres de chuchotements enregistrés pour tenter de le faire craquer.
Lors de son transfert par train vers un camp de prisonniers, Grosvenor s'évade avec 42 autres aviateurs, à l'aide de résistants bruxellois, au moment où des troupes britanniques entraient en ville (le train fantôme). Il est dans le groupe qui se trouve dans le wagon à bagages et qui comprend Kenneth Holcomb (T/Sgt USAAF – radio à bord du B-24 n° 42-95117 – E&E 1858), Charles Hillis (S/Sgt USAAF – E&E 1862 - mitrailleur à bord du B-24 n° 42-100365 de Percival Goewey), Theodore Kleinman (Lt USAAF – navigateur à bord du B-17 n° 42-39799 de John Brown), John Brown et N. Beamish (Sgt RAF, bombardier à bord du Halifax LW383 – Rapport d’évasion IS9 MB/2037).
Grosvenor passe deux jours dans Bruxelles, entre finalement en contact avec les autorités militaires et est envoyé à Paris où il est interrogé le 10 septembre 1944 par l’I.S. 9. Il rentre en Angleterre par avion et est à nouveau interrogé (par le MI9) à Londres le lendemain.
Un film a été réalisé sur l'évasion de Bill Grosvenor : Last Best Hope.
William Grosvenor est enterré au Elmwood Memorial Park à Abilene, Texas.
Note : Le n° 2 de l’Avenue du Blankedelle faisait le coin avec le n° 110 de la Rue de l’Homme de Bien et les MEUNIER y tenaient un café. Ces deux rues ont été rebaptisées après la guerre en l’honneur de résistants morts en captivité et sont devenues respectivement, l’Avenue Charles Schaller et la rue Albert Meunier (Albert étant l’époux d’Yvonne et le père de Madeleine – arrêté le 14 juillet 1942 ; décapité à Wolfenbüttel, Allemagne, le 14 juin 1944).